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Rapport AR6 du GIEC – Un message d’espoir caché.

Rapport AR6 du GIEC. | Publié le 25/03/2023 12:22

Au cours des 30 dernières années, nous sommes passés d’un premier rapport d’évaluation prudent dans les années 90 à un sixième rapport d’évaluation franchement effrayant du GIEC sur le réchauffement climatique dans les années 2020. Le libellé du nouveau rapport a changé et les auteurs ressentent un sentiment palpable d’inquiétude; En termes simples, nous l’avons fait, et la situation va empirer avant de s’améliorer.

En 1990, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) a publié son premier rapport d’évaluation, accompagné d’un supplément en 1992 avant le Sommet de la Terre de Rio. C’était un regard révélateur sur les changements dans notre planète, mais il y avait de l’incertitude, et le sentiment d’urgence était atténué dans les messages et les conclusions. C’est ainsi que la recherche a été enseignée – n’exagérez pas les preuves, documentez l’incertitude et concluez là où il y a confiance.

Les premiers rapports d’évaluation ont conclu qu’il existe un effet de serre naturel sur notre planète, mais que les activités humaines actuelles et passées augmentent considérablement la concentration de gaz dans l’atmosphère (augmentant cet effet de serre) au point de nous conduire à un avenir d’augmentation des températures moyennes mondiales. Ce dont les scientifiques étaient moins sûrs à l’époque, c’est l’impact d’un climat globalement modifié sur les systèmes humains et naturels. Les effets localisés de la pénurie d’eau ou des inondations ont été bien documentés, et la dynamique plus large du système telle qu’El Niño a été comprise, mais l’impact d’un changement global de température semblait difficile à faire. La CCNUCC a été créée lors du sommet de la Terre, des réponses et des promesses ont été faites, mais il y avait loin d’avoir le même sentiment d’urgence mondiale qu’un autre phénomène qui avait suscité une inquiétude généralisée seulement quelques décennies plus tôt – le trou dans la couche d’ozone. Là, nous sommes passés de la théorie de l’impact des chlorofluorocarbures (CFC) sur la couche d’ozone (1974) à la confirmation enregistrée (1985) et à l’adoption du Protocole de Montréal en 1987. Le seul traité international universellement ratifié par tous les pays. Au début des années 2000, la production et l’utilisation de CFC avaient pratiquement cessé et empêché un impact d’une telle ampleur potentielle qu’au milieu du siècle, notre planète aurait peut-être été inhabitable.

Dans le même laps de temps qu’il nous a fallu pour traiter les CFC, nous sommes passés d’un premier rapport d’évaluation prudent dans les années 90 à un sixième rapport d’évaluation franchement effrayant du GIEC sur le réchauffement climatique dans les années 2020. Le langage du nouveau rapport a changé et il y a un sentiment palpable d’inquiétude de la part des auteurs – « nous avons sans équivoque causé le réchauffement climatique », « Certains changements futurs sont inévitables et / ou irréversibles », « La probabilité de changements brusques et / ou irréversibles augmente ». En termes simples, nous l’avons fait, et la situation va empirer avant de s’améliorer.

Mais il y a de l’espoir!

Non seulement nous connaissons la ou les causes de tout cela, mais nous connaissons également la solution et nous avons prouvé que nous (en tant qu’humains) pouvons nous unir pour apporter des changements à l’échelle et à la vitesse nécessaires si nous le voulons. Au contraire, ces derniers avertissements galvanisent un sentiment d’engagement dans tout cela, et le rôle que joue l’IEEP en tant que groupe de réflexion dans le tableau d’ensemble. Bien que nous ne soyons pas une organisation militante – même si beaucoup d’entre nous veulent crier au changement – nous travaillons au cœur de l’élaboration des politiques. Pour nous, il s’agit donc de mieux faire notre travail, de « reconnaître les défaillances globales de nos systèmes actuels » et d’y remédier. Les 6ième rapport d’évaluation (figure RIP7) met en évidence les possibilités d’intensifier l’action climatique. Pour notre part, nous travaillons sur une politique visant à guider: l’efficacité énergétique et matérielle; améliorer le recyclage et la récupération; les villes vertes; la protection et la restauration des écosystèmes naturels et des puits de carbonel’intégration du captage du carbone dans les systèmes terrestres; la transition vers des régimes alimentaires et des systèmes alimentaires durables et sains; la protection des forêts; réduire les retombées environnementales dans les accords commerciaux; ainsi que la façon de changer fondamentalement notre système économique.

Auteur :  Ben Allen - directeur de recherche à l’IEEP.

Publié le 25/03/2023 12:22

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