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Zéro émission nette d’ici 2050 : L’Union Européenne sera-t-elle dans les temps ?

Politiques européennes pour le climat. | Publié le 05/10/2021 17:38

On garde tous en mémoire le tout dernier rapport du GIEC qui a été, pour le moins, assez effrayant ; insistant sur le fait que le changement climatique induit par l’homme génère déjà de nombreux phénomènes météorologiques et climatiques extrêmes dans toutes les régions du monde et nous prédisant un avenir des plus sombres en l’absence d’actions appropriées. On a tous, aujourd’hui, plus ou moins intégré le fait que « limiter le réchauffement climatique induit par l’homme à un niveau spécifique nécessite de limiter le CO2 cumulatif pour en arriver au stade ultime dans lequel il n’y aura plus d’émissions de CO2 et où les autres gaz à effet de serre auront été largement contenus."

Dans ce contexte, l’Union européenne (UE) s’est fixée l’objectif ambitieux de devenir climatiquement neutre d’ici 2050, c’est-à-dire devenir un continent à zéro émission nette de gaz à effet de serre. Comprenons que « nette » signifie que les émissions de gaz à effet de serre émises dans l’UE en 2050 ne dépassent pas la capacité des puits, tels que les forêts, à absorber le dioxyde de carbone de l’atmosphère. Jusqu’à présent, l’Agence européenne pour l’environnement suggère que l’UE n’est pas vraiment dans les clous pour atteindre ses propres objectifs.

Étant donné que tous les domaines de la vie humaine moderne, y compris notre mobilité (voitures, camions, trains), notre énergie (centrales électriques) et nos bâtiments (chauffage, électricité) dépendent encore, dans une large mesure, des combustibles fossiles comme le pétrole et le gaz, l’objectif net zéro implique des changements profonds en une génération. Des changements de cette ampleur et à cette vitesse n’ont jusqu’à présent presque jamais été observés dans l’histoire de l’humanité.

Pour réaliser ce changement, l’UE entend faire en sorte que les politiques publiques, c’est-à-dire les actions prises par les acteurs publics, y compris les gouvernements et les organisations internationales, encouragent les acteurs de nos sociétés, aussi bien privés que publics, à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre. L’origine des politiques de lutte contre le changement climatique remonte, au moins, à 1992, à la suite du sommet international sur l’environnement de Rio de Janeiro qui a conduit à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques.

Nous pouvons maintenant nous pencher sur une histoire de près de 30 ans d’élaboration des politiques de l’UE, ce qui représente à peu près la durée dont nous disposons jusqu’en 2050. Dans un article récemment publié dans l’International Spectator,il a été  entrepris de comprendre ce que les changements de politique dans le passé peuvent nous dire sur l’avenir. En particulier, il faut s’appuyer sur une base de données publique que l’UE utilise pour suivre ses émissions de gaz à effet de serre et, depuis les années 2000, également sur l’élaboration de ses politiques, y compris des informations sur les politiques climatiques et les mesures spécifiques de tous les États membres de l’UE.

À première vue, il y a beaucoup de raisons de se réjouir. Le nombre de politiques et de mesures dans tous les États membres de l’UE était passé à environ 2 000 en 2019. En observant dix années de données sur la politique climatique, on cherche à identifier les modèles d’élaboration des politiques climatiques, c’est-à-dire dans quels secteurs politiques (tels que l’énergie, la santé ou l’agriculture) les États membres de l’UE introduisent leurs politiques, et de quels types de politiques il est question (par exemple, s’il s’agit d’instruments économiques tels que les taxes ou les instruments d’information qui cherchent à informer les citoyens sur le changement climatique et ce qui peut être fait).

Les résultats révèlent que, bien que le nombre d’instruments ait augmenté, les changements de politique substantiels ont été plutôt lents et progressifs tout comme les experts politologues le prédisent. On constate que les émissions de gaz à effet de serre escomptées ont en fait diminué et que la proportion relative de politiques dans chaque secteur demeure plus ou moins inchangée. Une répartition stable des politiques sectorielles est surprenante, compte tenu des déséquilibres connus et de secteurs tels que la mobilité, qui ont été notoirement difficiles à décarboner. Une diminution relativement faible de la diversité des politiques (par type d’instrument) peut toutefois être une indication utile de la maturation des politiques et donc un tri entre les instruments plus efficaces et les instruments moins efficaces. Dans l’ensemble, cette évolution relativement lente ne correspond pas à la nécessité d’une décarbonisation rapide d’ici 2050. L’analyse souligne la nécessité de concevoir des politiques de plus en plus efficaces afin d’avoir une chance d’atteindre la neutralité carbone.

Il est essentiel que l’UE et ses États membres soient en mesure de suivre non seulement les émissions globales de gaz à effet de serre, mais aussi d’évaluer plus systématiquement les performances des milliers d’orientations politiques et de mesures climatiques qu’ils ont mises en place. Les résultats donnent aux chercheurs et aux évaluateurs une base pour explorer les mérites de différentes politiques ou des ensembles de politiques pour guider les sociétés vers la neutralité climatique.

Une plus grande attention à l’évolution du dosage des politiques climatiques dans l’UE, ainsi qu’aux axes sectoriels, peut être un moyen de contribuer à une réduction spectaculaire des gaz à effet de serre.

Publié le 05/10/2021 17:38

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