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Les nouveaux plans de la PAC ignorent la réalité climatique et la crise de la biodiversité.

Politique Agricole Commune | Publié le 15/06/2022 16:42

Une nouvelle évaluation publiée par Birdlife Europe et le Bureau européen de l’environnement révèle que les États membres de l’UE n’utilisent pas les fonds de la PAC pour lutter contre la dégradation de l’environnement due aux pratiques agricoles intensives. Cela intervient au moment où les États membres apportent une touche finale à leurs plans stratégiques de la PAC avant leur soumission à l’approbation de la Commission européenne.

Dans deux nouvelles séances d’information sur la santé des sols et la conservation des prairies, les experts agricoles nationaux de Birdlife et du BEE ont analysé comment huit et onze États membres respectifs de l’UE prévoyaient d’utiliser les fonds de la PAC pour protéger et gérer les prairies et pour assurer et sauvegarder la santé des sols dans les exploitations agricoles de l’UE.

Les briefings constatent que les plans stratégiques des États membres en matière de PAC sont insuffisants. Les plans de la PAC pour la période 2023-2027 ne parviennent pas à protéger et à gérer de manière durable les prairies de valeur et montrent trop peu d’ambition pour sauvegarder les sols de l’UE. Les résultats sont en contradiction avec les ambitions du pacte vert de l’UE pour ses stratégies de la ferme à la table et de la biodiversité.

Cela complète les conclusions de deux réunions d’information liées à Birdlife et au BEE  qui démontrent que les projets de plans stratégiques de la PAC ont peu de chances d’atteindre l’objectif de 10 % de biodiversité fixé par la stratégie de l’UE en faveur de la biodiversité. Les plans ne protègent pas suffisamment les zones humides et les tourbières et, par conséquent, ne préservent pas la préservation des sols riches en carbone. 

De toute évidence, il y a place à l’amélioration. La Commission européenne a envoyé ses lettres d’observation aux États membres, soulignant les lacunes et appelant à des ambitions environnementales et climatiques plus élevées.

« Les intérêts particuliers soutiennent qu’avec le conflit en Ukraine, l’UE devrait prendre du recul par rapport à ses ambitions en matière d’environnement et de climat, sinon elle pourrait faire face à des pénuries alimentaires mondiales. Mais cet argument ne pourrait pas être plus éloigné de la vérité. La science affirme clairement que les écosystèmes sains sont nos meilleurs alliés pour protéger nos systèmes alimentaires. Malheureusement, nos évaluations montrent que les nouveaux plans stratégiques de la PAC ne protégeront pas les ressources naturelles et ne soutiendront pas la poursuite de politiques dommageables. Les ministres de l’Agriculture devraient cesser de jouer avec notre avenir et investir sérieusement dans la protection de notre planète et des écosystèmes sur lesquels repose notre production alimentaire », a déclaré Marilda Dhaskali, responsable de la politique agricole de l’UE, BirdLife Europe

« La semaine dernière, le Parlement européen a célébré le 60e anniversaire de la PAC – l’une des politiques de l’UE les plus anciennes, les plus généreusement financées et pourtant les plus controversées. Le contenu et l’ambition de la nouvelle génération de plans stratégiques de la PAC constitueront un test décisif pour savoir si cette politique aura encore une légitimité à l’avenir », a déclaré Célia Nyssens, responsable principale des politiques pour l’agriculture et les systèmes alimentaires, BEE.

Les ambitions environnementales fixées par le pacte vert pour l’Europe font partie intégrante de la lutte contre la perte de biodiversité et le changement climatique. Toutefois, ces objectifs ne peuvent être atteints si les projets actuels de plans de la PAC qui nuisent à l’environnement sont approuvés. La série de briefings thématiques publiés par Birdlife Europe et le BEE confirme que la Commission européenne doit faire pression en faveur de plans stratégiques plus solides de la PAC qui s’alignent sur les objectifs du pacte vert.

Complément d'informations :

Principales conclusions des séances d’information thématiques :

  1. Prairies dans la nouvelle PAC: mauvaises nouvelles pour la biodiversité et le climat (juin 2022):

    La nouvelle conditionnalité de la PAC laisse de vastes zones de prairies non protégées, y compris les plus précieuses. Même si elles sont protégées, la plupart des prairies sont mal gérées. Les programmes de gestion qui ont le potentiel de soutenir la gestion durable et de protéger la biodiversité sont sous-financés, tandis que la plupart des fonds soutiennent encore l’intensification. Les mesures qui encourageraient la réduction du bétail font défaut.

     
  2. L’agriculture des sols et du carbone dans la nouvelle PAC : manque alarmant d’action et d’ambition (juin 2022) :

Les projets de plans stratégiques relevant de la PAC ne protègent pas suffisamment les sols de l’UE et n’empêchent donc pas la dégradation des sols et la perte de matière organique des sols. Les exigences de conditionnalité applicables aux sols (BCAE 5, 6 et 7) sont mises en œuvre de manière trop faible par les États membres pour réduire les menaces pesant sur les sols et ralentir la dégradation des sols.

  1. Espace pour la nature dans les exploitations agricoles dans la nouvelle PAC: pas dans ce cycle (avril 2022):

L’analyse montre qu’il est peu probable que les projets de plans stratégiques relevant de la PAC contribuent de manière adéquate à la réalisation de l’objectif de 10 % de biodiversité. Les raisons en sont les suivantes : faible niveau de référence obligatoire, utilisation d’exemptions et facteurs de pondération qui gonflent la zone réelle. L’ambition de soutenir les éléments non productifs par des programmes volontaires mesurés par l’indicateur R.34 est manifestement insuffisante et/ou, dans de nombreux cas, la zone est surestimée.

  1. Tourbières et zones humides dans la nouvelle PAC: trop peu d’action pour protéger et restaurer (avril 2022):

À l’heure actuelle, les projets de plans stratégiques de la PAC ne protègent pas suffisamment les zones humides et les tourbières et ne préservent donc pas la préservation des sols riches en carbone. Malheureusement, les BCAE 2 sont mises en œuvre de manière faible par les États membres et, dans certains cas, même retardées, contribuant ainsi au statu quo destructeur du drainage des tourbières et de l’utilisation intensive pour l’agriculture.

Ecrit par :

Ruby Color No Background  Ruby Silk - Communications OfficerEuropean Environmental Bureau

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