Mr. François CARNINO, conférencier sur l'alimentation végétale chez L214   Bonjour Monsieur Carnino, Permettez moi, tout d’ab...

Lire la suite

Ecologie : Etes-vous à la mode ? Plus une entreprise sans sa charte sur l’environnement, plus un produit sans ses promesses éco-responsables, plus un disc...

Lire la suite

Manger végétal est 6 fois plus efficace pour l’environnement que de consommer bio et local selon Carbone 4, et il faut 4 fois plus de terrain ...

Lire la suite

Pas fan de Unabomber. « Lorsque les lièvres eurent déclaré l’égalité des droits entre les animaux, ils voulurent ostracise...

Lire la suite

Climat : "Pacte vert" de l'Europe pour atteindre 55% de réduction des gaz à effet de serre.

Plan de décarbonation de l'UE. | Publié le 13/07/2021 11:05

On va connaitre, demain, les axes de travail de l’Union Européenne pour parvenir à ses nouveaux objectifs de 55% de réduction des gaz à effet de serre d’ici 2030 par rapport à 1990.

Afin d’accélérer la décarbonation de son économie, la Commission européenne a préparé douze textes législatifs. Les négociations vont donc pouvoir être entamées entre eurodéputés et Etats membres dans le but d’obtenir des accords qui marqueront la phase préalable à la transition écologique de l’Union Européenne. Ce « Pacte vert » concerne de nombreux secteurs d’activité avec, entre autres, la fin de la vente de voitures thermiques en 2035,  une taxe kérosène dans l'aérien ou la réforme du marché du carbone européen (ETS). S’agissant de ce dernier point, le pacte prévoit d’élargir le marché du carbone qui a été créé en 2005. Le principe de ce marché est de permettre l’échange de «permis à polluer» encadrant certains secteurs (électricité, sidérurgistes, cimentiers, aviation commerciale pour les vols dans l'UE). Les entreprises se voient attribuées des quotas d'émissions qu’elles pourront, par la suite, revendre si elles parviennent à contenir leur pollution de deçà de leurs prévisions.

Toutefois, les ambitions élargies du « Pacte vert » prévoient de dépasser les secteurs d’activités déjà concernés pour inclure également le transport maritime, le transport routier, le bâtiment ainsi que les carburants et fiouls qui seraient renchéris en fonction du prix de la tonne de carbone qui a doublé en deux ans.

Bien évidemment, nombre de ces mesures ne sont pas sans susciter une certaine inquiétude sociale. C’est ce qu’est venu rappeler l’ONG Réseau Action Climat qui parle de proposition « dangereuse «  et qui craint que « les ménages les plus modestes, qui n'ont pas accès aux alternatives bas carbone, ne soient pénalisés.» Rapidement rejoint par Pascal Canfin, président (Renew, libéraux) de la commission Environnement au Parlement européen, selon lequel : «Le coût politique serait extrêmement élevé pour un gain climatique très faible. Cette mesure toxique générerait une tension inutile, donnant du grain à moudre contre l'ensemble du Pacte vert ».

La Commission est aussi attendue sur le projet de «taxe carbone» aux frontières, face à l'hostilité des partenaires commerciaux de l'UE qui crient au «protectionnisme». L'objectif est de dissuader les délocalisations vers des pays tiers aux normes moins regardantes, sur fond d'envolée du prix du carbone. Selon le projet vu par l'AFP, certaines importations (acier, ciment, électricité...) seraient graduellement soumises à l'achat de «certificats d'émissions» basés sur le prix du carbone dans l'UE, un «ajustement» aux mêmes règles régissant les producteurs européens. En contrepartie, les quotas gratuits distribués aux industriels et compagnies aériennes de l'UE pour affronter la concurrence étrangère diminueraient progressivement, entre 2026 et 2036 selon le site Contexte.

Des questions restent posées, cependant, pour d’autres secteurs comme l’agriculture ou les déchets. Les pays membres ne parviennent pas à s’entendre sur le niveau d’efforts supplémentaires à effectuer et sur la répartition de ces efforts. Les disparités économiques étant importantes au sein de l’Union. L'aérien, autre secteur particulièrement visé par les mesures, se verrait appliqué une taxe kérosène pour les vols intra-européens, à l'exception des avions-cargos et jets privés ; ce qui aboutirait, selon les grandes compagnies du continent, à une «distorsion de concurrence» avec le reste du globe.

Enfin, s’agissant des Etats eux-mêmes, ils devront procéder à des économies d'énergie revues à la hausse avec une proposition d’instauration d’une cible d'absorption de CO2 via les «puits de carbone» naturels tels que les forêts.

Le « Pacte vert » suscité, d'ores et déja, de vives réactions de la part de Greenpeace par l’entremise de son directeur Europe, Jorgo Riss, qui a déclaré que «cela pourrait devenir un paravent pour camoufler l'insuffisance des réductions d'émissions ailleurs. L'Union Européenne doit cesser le greenwashing et de soutenir: carburants fossiles, transports polluants, élevage industriel et déforestation». Dénoçant finalement des «objectifs insuffisants au regard de la science».

Publié le 13/07/2021 11:05

Wizardwords Edition 8 Greenwashing, ce n’est vraiment pas notre combat, c’est celui de quelqu’un d’autre. Quelque temps après la mission (&Eac...

Lire la suite

Michelle Thew est la directrice générale de Cruelty Free International – la principale organisation qui travaille à mettre fin à l’exp&ea...

Lire la suite

L’Égypte émet la première obligation Panda durable d’Afrique d’une valeur de 3,5 milliards de RMB, soutenue par la Banque africaine de d&e...

Lire la suite

DV8 Chat

Retrouvez vos amis sur DV8 Chat.

Newsletter

Recevez l'actualité directement sur votre email !