Renault est un constructeur automobile français. Créé en 1899 par Fernand et Marcel Renault, le groupe est présent dans 134 pays répartis sur 40 sites de production et emploie prés de 180 000 collaborateurs. En 2019, il a vendu 3,8 millions de voitures et réalisé un chiffre d’affaires de près de 55 M€.
« Notre démarche est d’anticiper et de gérer de façon volontariste les enjeux environnementaux comme autant d’opportunités de nouveaux services et d’innovations technologiques » C’est ce déclarait Jean-Philippe HERMINE, Directeur du plan environnement du Groupe Renault.
C’est sur ce postulat que le groupe Renault a fondé sa stratégie commerciale. En effet, il entend renforcer sa position de pionnier et de leader de la mobilité durable pour tous au travers de 4 objectifs de leaderships :
- le véhicule électrique
- l’économie circulaire
- les nouvelles mobilités
- la réduction de son empreinte carbone.
S’agissant du véhicule électrique, Renault a été précurseur. Engagé sur ce secteur depuis plus d’une décennie, Renault a développé une large gamme de véhicules électriques. Dés 2009, il annonçait la commercialisation d’une gamme complète de 4 véhicules abordables 100 % électriques avant 2012, et tenait sa promesse. Il n’a cessé, depuis lors, de renouveler et étoffer ses gammes afin de proposer un large choix de solutions de mobilité n’utilisant pas d’énergie fossile. L’objectif du Groupe Renault est simple : mettre la mobilité électrique à la portée de tous, en répondant aux besoins de chacun. Ses solutions peuvent être développées en propre ou avec des partenaires locaux.
A l’instar de nombreux groupes, l’économie circulaire est, maintenant, au centre du développement. Il en va de même pour Renault. Transformer les déchets en ressources est, aussi, une exigence forte des constructeurs automobiles. Surtout lorsque l’on sait que les voitures sont composés de plus de 85% de métaux et de plastiques. Ainsi, pour exemple, dès 1995, le Groupe Renault met en œuvre des solutions, en intégrant des plastiques issus du recyclage dans ses véhicules. Et c’est réellement à partir de 2000, que le groupe intègre l'économie circulaire dans ses activités. Les matières ne sont plus jetées après utilisations, comme dans le modèle d’une économie linéaire, mais ré-utilisées dans les véhicules neufs.
Un récent rapport de Renault donnait quelques illustrations de ces engagements :
« Le Groupe Renault a notamment codéveloppé avec des fournisseurs une première application industrielle mondiale d’un tissu composé de fils cardés 100% recyclés et issu de l’économie circulaire.
Nous récupérons, du réseau commercial, des véhicules en fin de vie et des organes mécaniques à réparer. Nous prolongeons ainsi la vie des véhicules en circulation. À titre d’exemple, le site de Choisy remanufacture différents composants de moteurs cassés pour proposer de nouveaux moteurs en échange standard. Un ensemble de pièces, issues des démolisseurs du réseau Indra, sont extraites des véhicules en fin de vie pour être utilisées dans la réparation des véhicules.
Quand la batterie n’est plus utilisable, au lieu de la jeter et de la recycler, nous l’utilisons en seconde vie pour stocker des énergies renouvelables et pour alimenter des bâtiments par exemple. »
Parmi les engagements forts de Renault, celui de 100% de plastiques recyclés en France d’ici 2025 comme inscrit dans la Feuille de Route Économie Circulaire de l’État français.
Au niveau global, Jean Denis CURT, Responsable du pôle économique circulaire du Groupe Renault, déclarait : « En tant que constructeur automobile, nous avons la responsabilité de limiter au maximum l’empreinte environnementale de nos produits et de nos activités afin de répondre aux enjeux de la raréfaction des ressources naturelles, du réchauffement climatique et de la qualité de l’air. C’est dans cette optique que nous venons, à travers la filière automobile, de réaffirmer auprès de l’État français notre objectif d’augmenter de 50 % notre consommation globale de plastique recyclé par rapport à 2013, soit 64 000 tonnes pour l’ensemble du Groupe Renault »
Par ailleurs, le Groupe Renault travaille sur des solutions de mobilités urbaines durables et eco-responsqbles des années à venir. Si l’on en croit les différentes études, la demande en mobilité urbaine devrait tendre vers une mobilité différente de la voiture individuelle et des transports en commun existants. Ce devraient être, au contraire, des demandes de mobilité partagées telles que l’autopartage, la location courte mobilité, le covoiturage.
Avant gardiste et visionnaire, le Groupe Renault a dévoilé, en 2018 et 2019, EZ-GO, EZ-PRO, EZ-ULTIMO et EZ-POD, quatre concepts de robots-véhicules illustrant sa vision de la mobilité urbaine et partagée du futur.
En matiere de réduction de l’empreinte carbone, les engagements de Renaut sont egalmeent clairement établis.
Le plan « Drive the future » du Groupe Renault prévoit : « la réduction de 25%, entre 2010 et 2022, de l’empreinte carbone Monde par véhicule. Cet indicateur d’entreprise couvre le cycle de vie de l’ensemble des véhicules vendus dans le monde incluant les activités logistiques, tertiaires et industrielles du Groupe Renault, ainsi que les déplacements professionnels. «
Par cette démarche, Renault prend part aux engagements de la COP21 pour limiter à +2°C, notamment en élargissant encore son offre 100% électrique, y compris pour des marchés en développement et pour le transport de marchandises.
Le champs des possibles et des innovations est vaste pour être éco-responsable. Renault de manque pas de projets. En effet, partout ou cela est possible, de nouveaux systèmes de mobilité électrique associés à des services rendus par la charge intelligente de la batterie sont mis en place par Renault. Autant de solutions qui viendront réduire les émissions de gaz à effet de serre et favoriser la production d’électricité à partir d’énergie renouvelable.
Publié le 24/02/2021 18:31
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