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La banquise va t-elle disparaitre en été ?

Réchauffement des océans. | Publié le 08/06/2023 14:43

L'Arctique, l'une des régions les plus emblématiques de notre planète, est confronté à un défi majeur : la disparition accélérée de la glace de mer en été. Selon les scientifiques, cette fonte rapide pourrait aboutir à une Arctique libre de glace dès l'été 2030 ; c’est-à-dire bien plus tôt que ce que prévoyait le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC). Cette réalité alarmante a des implications profondes pour le climat mondial, l'écosystème arctique et les populations autochtones qui dépendent de cette région unique.

La fonte de la glace de mer dans l'Arctique est un indicateur clair du changement climatique en cours. Au cours des dernières décennies, la région arctique a enregistré des températures plus élevées que la moyenne mondiale, entraînant une diminution significative de la couverture de glace de mer. Les chercheurs ont observé une réduction dramatique de la superficie de la glace arctique pendant l'été avec un minimum de couverture en septembre, ce qui laisse présager une possible disparition totale dès 2030. C'est en substance ce que nous révèle une nouvelle étude publiée dans la revue Nature cette semaine.

La disparition de la glace de mer aurait des conséquences dévastatrices pour l'écosystème arctique. La glace de mer offre un habitat crucial pour de nombreuses espèces, notamment les ours polaires, les phoques et les morses. La fonte de la glace réduit l'espace vital de ces animaux, perturbant leurs cycles de reproduction, leur alimentation et leur survie globale. De plus, l'acidification accrue des océans due à la fonte de la glace peut affecter la vie marine, y compris les poissons et les invertébrés qui constituent la base de la chaîne alimentaire arctique.

La disparition de la glace de mer en Arctique aurait également un impact significatif sur le climat mondial. La glace de mer réfléchit une grande partie du rayonnement solaire, contribuant ainsi à maintenir l'équilibre thermique de la planète. Sans la présence de la glace réfléchissante, l'océan arctique absorberait davantage de chaleur, ce qui accélérerait le réchauffement global. De plus, la libération du méthane piégé dans le permafrost sous-marin de l'Arctique pourrait aggraver les effets du réchauffement climatique.

Et ce ne sont pas les dernières mesures effectuées par le service européen Copernicus, un programme d'observation de la Terre financé par l'Union européenne, qui sont de nature à rassurer. En effet, les océans viennent de connaître leur mois de mai le plus chaud jamais enregistré. En dehors des régions où la glace est présente, la température moyenne à la surface des océans était de 19,7°C le mois dernier.

La fonte de la glace de mer en Arctique aura des répercussions sur les communautés autochtones qui vivent dans la région depuis des millénaires. Les Inuits, par exemple, dépendent étroitement de la glace de mer pour la chasse, le transport et leur culture traditionnelle. La perte de cet élément central de leur mode de vie aura des conséquences socio-économiques et culturelles profondes. De plus, l'ouverture de nouvelles voies maritimes et l'exploitation des ressources naturelles de l'Arctique suscitent des préoccupations quant à l'impact environnemental et aux conflits potentiels entre les pays revendiquant des droits sur cette région.

La perspective de voir l'Arctique privé de glace de mer en été dès 2030 est alarmante. Ce phénomène est un rappel clair des conséquences du changement climatique et de la nécessité d'agir de manière urgente pour réduire nos émissions de gaz à effet de serre et atténuer les effets néfastes sur l'environnement. La protection de l'Arctique et de ses écosystèmes fragiles est essentielle pour préserver la biodiversité, le climat mondial et les modes de vie des populations autochtones. Le temps est venu d'agir de manière concertée pour inverser cette tendance et préserver cette région unique pour les générations futures.

Le service européen Copernicus, un programme d'observation de la Terre financé par l'Union européenne, vient de publier son dernier rapport sur l'état du climat mondial. Ce rapport, basé sur des données scientifiques et des observations satellites, confirme une fois de plus l'urgence de l'action face au changement climatique. Les conclusions mettent en évidence des tendances alarmantes et appellent à une réponse collective pour préserver notre planète et ses écosystèmes.

Publié le 08/06/2023 14:43

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