"Bien fait pour ta gueule"

« Bien fait pour ta gueule » - Voila les mots utilisés par un employé de l'élevage.

L214 révèle aujourd’hui le comportement scandaleux d’employés envers de jeunes veaux élevés pour finir au rayon boucherie. Les images proviennent de l’élevage du centre de recherche et d’innovation de l’entreprise Denkavit (Maine-et-Loire), numéro 2 du veau en France.

Dans ce centre, Denkavit réalise des études sur la nutrition, le logement et… le bien-être des animaux. Un comble !

Nos images montrent des veaux qui subissent des violences de la part d’employés. Ils utilisent la force et les coups pour les faire avancer : coups de pied, coups de poing, de bâton, projection… le tout accompagné d’injures.

Ces actes révoltants sont inexcusables. L'association L214 demande au préfet de Maine-et-Loire une inspection vétérinaire d’urgence et l'application de sanctions immédiates contre la société Denkavit.

Il est indispensable que des sanctions soient prises !

 JE SIGNE LA PETITION

L214 porte plainte pour maltraitance et sévices graves auprès du procureur de la République du tribunal judiciaire de Saumur.

Séparés de leur mère, enfermés et souvent malades

Les 300 veaux enfermés dans les 3 bâtiments de cet établissement proviennent d’élevages laitiers. Ces très jeunes animaux arrivent au cours des 2 semaines suivant leur naissance. Ils restent enfermés dans de minuscules cages individuelles au sol bétonné, dépourvu de litière, sans eau à disposition. Ils sont nourris et abreuvés 2 fois par jour, jusqu’à leurs 8 semaines. Ils sont alors placés en groupes, mais toujours enfermés dans ces bâtiments, sans accès à l’extérieur. Leur seule sortie a lieu vers l’âge de 6 mois. Pour être conduits à l’abattoir.

Certains veaux sont affectés par des pathologies respiratoires et digestives. La fièvre, les écoulements nasaux, les diarrhées ou encore la toux sont monnaie courante. Certains souffrent aussi d’otite ou de méningite.

Pour combattre ces pathologies liées à l’enfermement et à leur fragilité, ces très jeunes animaux reçoivent beaucoup d’antibiotiques : 7 antibiotiques ont été relevés sur place par le lanceur d’alerte. 3 appartiennent à des familles classées par l’OMS en priorité majeure dans le cadre de la surveillance de l’antibiorésistance.

En France, 91 % des veaux de boucherie sont dans ce type d’élevage. Ce système cherche la productivité à tout prix, sans considérer la sensibilité des animaux, ce qui accentue les risques de dérives de comportements violents.

Los images doivent être vues pour faire comprendre que notre système doit changer. Partagez-les au maximum !