
L’été terrible que traverse l’hémisphère Nord appelle une action climatique forte.
Inondations désastreuses, sécheresses extrêmes et feux de brousse qui sévissent dans l’hémisphère nord devraient nous rappeler que le changement climatique constitue une menace encore plus grave que la COVID-19. En Allemagne et en Belgique, les inondations causées par un événement météorologique sans précédent ont tué au moins 170 personnes et dévasté d’anciennes villes restées intactes pendant des siècles. Pendant ce temps, le mois dernier, la ville de Lytton, dans la forêt de neige du Canada, a enregistré une température incroyablement élevée de 49,6 degrés peu de temps avant que les feux de forêt ne la brûlent.
Le long de la côte ouest des États-Unis, des feux de forêt d’une ampleur et d’une férocité extraordinaires font toujours rage. Les Californiens ont été invités à réduire leur consommation d’eau de 15 % en raison d’une sécheresse historique. Bien sûr, dans le monde en développement, les catastrophes se produisent tous les jours même si elles ne font toujours la une des journaux.
Ces tragédies sont toutes conformes à des décennies de prédictions scientifiques concernant les impacts probables du changement climatique causé par les activités humaines. Il semblerait que nous en soyons la.
Les températures mondiales sont déjà supérieures de 1,2 % en moyenne à celles d’il y a un siècle et elles sont sur le point d’augmenter de 5 % au cours de ce siècle sur la trajectoire actuelle. Pourtant, la même semaine où nos téléviseurs relaient les faits et nous apportent la preuve irréfutable de l’urgence d’une action forte pour lutter contre les changements climatiques, les gouvernements continuent d’éviter de prendre des engagements fermes et d’abroger ce que beaucoup considèrent comme nos responsabilités en tant que citoyens du monde.
En Australie, par exemple, Le Premier ministre Scott Morrison a maintenu qu’il préfère que son pays adopte un objectif d’atteindre zéro émission nette d’ici 2050 ; un objectif qui, selon les climatologues, sera probablement encore plus long que nécessaire pour maintenir l’augmentation de la température mondiale en dessous d’une moyenne de 2 degrés.
Alors que l’été 2021 se profile comme étant celui de tous les dangers, la conscience climatique prend une ampleur de plus en plus grande à travers la planète et les réactions des observateurs, chercheurs et politiques vont nous accompagner tout le long des prochaines semaines.
Publié le 19/07/2021 14:00
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