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Le coût des catastrophes météorologiques explose, mais les alertes précoces sauvent des vies.

Le coût des catastrophes économiques. | Publié le 24/05/2023 14:05

Entre 1970 et 2021, plus de 11 778 catastrophes imputables à des aléas météorologiques, climatiques et hydrologiques ont été enregistrées, entraînant la mort de plus de 2 millions de personnes et des pertes économiques à hauteur de 4 300 milliards de dollars É.-U., selon les nouvelles données de l’Organisation météorologique mondiale (OMM).

Les pertes économiques ont augmenté de façon vertigineuse. Toutefois, ces cinquante dernières années l’amélioration des alertes précoces et la gestion coordonnée des catastrophes ont permis de réduire le nombre de victimes. Il est à noter que plus de 90 % des décès enregistrés dans le monde sont survenus dans des pays en développement.

À eux seuls, les États-Unis d’Amérique ont essuyé des pertes économiques s’élevant à 1 700 milliards de dollars É.-U., soit 39 % des pertes mondiales enregistrées au cours des 51 années concernées. Néanmoins, les pays les moins avancés (PMA) et les petits États insulaires en développement (PEID) payent un tribut démesurément élevé par rapport à la taille de leur économie.

L’OMM a publié ces nouvelles conclusions à l’occasion de la session quadriennale du Congrès météorologique mondial, qui s’ouvrira le 22 mai par un dialogue de haut niveau sur l’accélération et l’intensification des mesures visant à faire en sorte que tous les habitants de la planète bénéficient de services d’alerte précoce d’ici à la fin de 2027.

L’Initiative des Nations Unies en faveur d’alertes précoces pour tous est l’une des principales priorités stratégiques soumises à l’approbation du Congrès météorologique mondial, la plus haute instance de l’OMM. Cette séance de haut niveau sera ouverte par le Président de la Confédération suisse, M. Alain Berset, et elle réunira de hauts représentants des organismes du système des Nations Unies, des banques de développement, des gouvernements et des Services météorologiques et hydrologiques nationaux responsables de l’émission d’alertes précoces.

«Les communautés les plus vulnérables sont malheureusement les plus touchées par les aléas météorologiques, climatiques et hydrologiques», a déclaré le Secrétaire général de l’OMM, M. Petteri Taalas.

«La tempête cyclonique Mocha, extrêmement violente, en est un exemple. Elle a causé des ravages considérables au Myanmar et au Bangladesh, touchant les pauvres parmi les pauvres. Par le passé, le Myanmar et le Bangladesh enregistraient à chaque catastrophe des dizaines, voire des centaines de milliers de morts. Grâce aux alertes précoces et à la gestion des catastrophes, ces taux de mortalité dramatiques appartiennent désormais au passé. Les alertes précoces sauvent des vies.»

L’OMM a compilé ces données dans le cadre d’une mise à jour de son Atlas de la mortalité et des pertes économiques dues aux phénomènes météorologiques, climatiques et hydrologiques extrêmes, qui couvrait initialement la période de 50 ans allant de 1970 à 2019, en s’appuyant sur la base de données sur les situations d’urgence (EM-DAT) du Centre de recherche sur l’épidémiologie des catastrophes (CRED).

Le nombre de morts enregistrés en 2020 et 2021 (22 608 décès au total) témoigne d’une nouvelle baisse de la mortalité par rapport à la moyenne annuelle de la décennie précédente. En revanche, les pertes économiques, principalement dues aux tempêtes, ont augmenté.Recorded deaths by decade

Principales conclusions

  • Plus de 60 % des pertes économiques dues à des catastrophes météorologiques, climatiques et hydrologiques ont été enregistrées dans des économies développées. Toutefois, dans plus de 80 % de ces catastrophes, les pertes représentaient moins de 0,1 % du produit intérieur brut (PIB) des économies concernées. Aucune catastrophe n’a entraîné de pertes économiques supérieures à 3,5 % du PIB des économies concernées.
  • Dans les pays les moins avancés, 7 % des catastrophes responsables de pertes économiques ont eu un impact équivalant à plus de 5 % du PIB national, et plusieurs d’entre elles ont entraîné des pertes s’élevant à près de 30 % du PIB.
  • Dans les PEID, 20 % des catastrophes ayant entraîné des pertes économiques ont causé des dommages représentant plus de 5 % du PIB national, voire, pour certaines, plus de 100 % du PIB.

Reported deaths, disasters, economic losses

Ventilation par région

Afrique: En Afrique, 1 839 catastrophes attribuées à des phénomènes météorologiques, climatiques et hydrologiques extrêmes ont été recensées entre 1970 et 2021. Elles ont coûté la vie à 733 585 personnes et occasionné des pertes économiques à hauteur de 43 milliards de dollars É.-U. Les sécheresses ont été à l’origine de 95 % des décès enregistrés.

Le cyclone tropical Idai de mars 2019 a été l’événement le plus coûteux qu’ait connu l’Afrique (2,1 milliards de dollars É.-U.).

Asie: Au total, 3 612 phénomènes météorologiques, climatiques et hydrologiques extrêmes ont coûté la vie à 984 263 personnes et causé un préjudice économique de 1 400 milliards de dollars É.-U.

Entre 1970 et 2021, l’Asie a enregistré 47 % des décès recensés dans le monde, les cyclones tropicaux en étant la principale cause. Le cyclone tropical Nargis de 2008 a fait 138 366 morts. Le Bangladesh est le pays d’Asie qui compte le plus grand nombre de décès, avec 520 758 morts imputables à 281 événements.

Amérique du Sud: On a recensé 943 catastrophes attribuées à des phénomènes météorologiques, climatiques et hydrologiques extrêmes en Amérique du Sud, les inondations représentant 61 % d’entre elles. Elles ont causé la mort de 58 484 personnes et coûté 115,2 milliards de dollars É.-U.

Amérique du Nord, Amérique centrale et Caraïbes: Au total, 2 107 catastrophes provoquées par des aléas météorologiques, climatiques et hydrologiques ont entraîné 77 454 décès et 2 000 milliards de dollars É.-U. de pertes économiques.

Entre 1970 et 2021, la région a enregistré 46 % de la totalité des dommages économiques recensés dans le monde. À eux seuls, les États-Unis d’Amérique ont accusé 1 700 milliards de dollars É.-U. de pertes, soit 39 % des pertes économiques mondiales enregistrées au cours des 51 années en question. La plupart de ces pertes ont été attribuées à des catastrophes liées à des tempêtes, et plus particulièrement à des cyclones tropicaux.

Pacifique Sud-Ouest: On a enregistré 1 493 catastrophes dues à des phénomènes météorologiques, climatiques et hydrologiques extrêmes dans le Pacifique Sud-Ouest. Elles ont causé la mort de 66 951 personnes et des pertes économiques atteignant 185,8 milliards de dollars É.-U. Les cyclones tropicaux ont été à l’origine de la majorité des décès.

Europe: Au total, 1 784 catastrophes ont provoqué 166 492 décès et des dommages économiques à hauteur de 562 milliards de dollars É.-U.

Entre 1970 et 2021, les décès recensés en Europe ont représenté 8 % de la totalité des décès enregistrés dans le monde. Si ce sont les températures extrêmes qui ont fait le plus grand nombre de victimes, les inondations ont été la principale cause de pertes économiques.

Hazards overview

Alertes précoces pour tous

Le Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres, souhaite que chaque habitant de la planète soit protégé par des systèmes d’alerte précoce d’ici à la fin de l’année 2027.

Ces systèmes sont une mesure d’adaptation au climat éprouvée, efficace et réalisable, qui permet de sauver des vies et dont le retour sur investissement est au minimum décuplé. Toutefois, seule la moitié des pays dispose de systèmes d’alerte précoce, la couverture étant particulièrement faible dans les PEID, les PMA et en Afrique.

L’Initiative en faveur d’alertes précoces pour tous a bénéficié d’un large soutien. Elle est dirigée par l’OMM, le Bureau des Nations Unies pour la prévention des catastrophes, l’Union internationale des télécommunications et la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, avec l’appui de plus de vingt autres organismes du système des Nations Unies et d’un large éventail de parties prenantes, allant d’institutions financières au secteur privé.

Un premier groupe de 30 pays a été sélectionné pour le lancement de l’Initiative, en 2023.

Sources :  Organisation météorologique mondiale - organisme des Nations Unies qui fait autorité pour les questions relatives au temps, au climat et à l’eau.

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