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Vers une décarbonation indispensable du ciment.

Le ciment. | Publié le 31/05/2021 11:16

L’industrie du BTP accélere sa transition écologique.

Les grands acteurs de la construction envisagent la décarbonation progressive de leurs métiers pour les décennies à venir. C’est ainsi qu’en France, les cimentiers ont annoncé de nouveaux objectifs après leur rencontre avec la ministre de la Transition écologique la semaine dernière, Madame Barbara Pompili.

24% de baisse des émissions de gaz à effet de serre d’ici  2030 et 81% à horizon 2050. Dans une industrie réputée très polluante, il était urgent d’établir une feuille de route ambitieuse engageant l’industrie cimentière dans une décarbonation du secteur.

Selon Mr François Pétry, le directeur général de LafargeHolcim, leader mondial du secteur, ces niveaux pourront être atteints de trois façons. Tout d’abord grâce à la capacité et l’efficacité des outils industriels ; à savoir comment mieux et plus utiliser les énergies vertes. Ensuite en remplaçant les énergies fossiles par de la valorisation énergétique et l’utilisations des déchets. Et finalement, il s’agira de mettre au point des produits plus éco-responsables en réduisant dans les ciments et les liants la proportion d’ingrédients fortement polluants.

Si les objectifs à court terme s’avèrent relativement réalisables, ceux à plus longue échéance sont plus délicats et vont nécessiter de lourds investissements et un soutien important de la part des pouvoirs publics.

Il serait faux de penser que le secteur de la construction commence à peine sa transition écologique. La prise de conscience afin de réduire l’empreinte carbone de cette activité remonte déjà à plusieurs années. Toutefois, l’urgence est là et il faut aller beaucoup plus vite comme l’a rappelé récemment Mr Pétry, directeur général du groupe LafargeHolcim : "Ce qu'il est important de voir c'est que notre secteur n'avait pas jusqu'à présent initié de baisses de carbone à la tonne. Mais maintenant, c'est parti, et cela va s'accélérer avec des réductions extrêmement marquées ». Et de préciser : «En 2050, une tonne de ciment produite ne devrait plus générer que 133 kilogrammes de CO2 contre 660 kg en 2015, et 503 prévus en 2030 ». 

Pour cela, de nouvelles techniques sont à l’étude. L’avenir est désormais à la captation et la valorisation du carbone. Les axes de progrès sont dans le stockage du carbone et le développement de nouvelles approches moins couteuses, par exemple en intégrant le CO² issu de la fabrication de nouveaux produits. Mr Petry indique également que les energies fossiles telles que le charbon vont peu à peu céder la place à des « déchets à valeur énergétique (huiles, pneus, farines animales, peintures, biomasse comme du bois en fin de vie ou produits de démolition) : le taux de substitution actuel de 40%, devra monter "à 80% en 2030 et 85% en 2050 ».

Une collaboration intéressante illustre bien la volonté de transformation du secteur. Total, Svante Inc (spécialiste de la captation de carbone), Oxy Low Carbon (filiale d’Occidental Petroleum), et LafargeHolcim se sont regroupés afin de mener une étude qui doit conduire à évaluer la faisabilité de la captation du CO2 dans une cimenterie Holcim Portland à Florence (Colorado, États-Unis), dont la finalité est d’assurer le stockage du CO2 dans des puits de pétrole. Une fois capturé, le dioxyde de carbone est ensuité stocké dans le sous-sol terrestre pour une durée définitive, évitant par la même tout rejet dans l’atmosphère. Outre les cimenteries, cette technique est applicable dans bon nombre d’industries fortement émettrices de CO² comme les raffineries pétrolières, usines sidérurgiques et pétrochimiques ou encore les centrales thermiques au charbon, au fioul ou au gaz, manufactures de produits chimiques entre autres. 

Mention spéciale pour une start-up vendéenne, Hoffmann Green Cement Technologies (HGCT) qui a mis au point un ciment écologique produit en France à base de déchets industriels.

Le recyclage est également une piste de décarbonation très intéressante et plus facile à mettre en œuvre. C’est l’expérience que tente Eiffage en utilisant des bétons comportant jusqu'à 100% de granulats recyclés. Par exemple, la société prévoit de récupérer 100% du béton issu de la démolition de l'école Centrale.

La construction se développe fortement et certaines régions du monde connaissent une forte expansion. On pense évidement à la Chine. Et même si des alternatives existent et séduisent de plus en plus ; comme le bois, le ciment a toujours de beaux jours devant lui. Mais il va devoir rapidement devenir de plus en plus vert.

Publié le 31/05/2021 11:16

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