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Les consciences s'éveillent à la cause animale

Le bien-être animal | Publié le 24/02/2021 19:55

Le bien-être animal

À l'heure où les consciences s'éveillent à la cause animale, de plus en plus d'êtres humains se mobilisent dans le monde entier face aux souffrances infligées aux animaux.

Le droit au bien-être animal se mondialise. Au sens large du terme, nous parlons non seulement de la santé et du bien-être physique de l’animal, mais également de son bien-être psychologique avec la possibilité d’exprimer les comportements qui lui sont propres.

Le bien-être animal est un sujet extrêmement difficile à appliquer car il doit faire face à des comportements humains complexes d’ordre économique, culturel, scientifique, éthique, religieux, social et politique.

Pourtant, protéger les animaux, c’est préserver notre futur.

De nombreuses organisations mondiales exercent depuis de nombreuses années leur pouvoir en faveur de la protection animales : GREENPEACE – WWF – ONU.

L'Organisation Mondiale de la santé animale (OIE) reprend ce concept en tant que principe directeur afin de faire ressortir les besoins fondamentaux indispensables pour le bien-être d'un animal.

Les 5 libertés individuelles d'un animal

  1. Absence de faim, de soif et de malnutrition :  Il doit avoir accès à l'eau et à une nourriture adéquate aux besoins de son espèce.
  2.  Absence de peur ou de détresse : Les conditions d'élevage ne doivent pas lui induire de souffrances psychiques.
  3. Absence de stress physique et/ou thermique : Il ne doit pas souffrir d’inconfort et son environnement doit être approprié au besoin de son espèce.
  4. Absence de douleurs, de blessures ou de maladies : l'animal ne doit pas subir de mauvais traitements pouvant lui faire mal ou le blesser et il doit être soigné en cas de maladie
  5. Liberté de pouvoir exprimer les comportements naturels propres à l’espèce : Il doit avoir un espace suffisant et un environnement approprié aux besoins de son espèce tout en privilégiant les contacts avec d’autres congénères.

Présente dans 182 pays, L’OIE dispose d’un solide réseau mondial d’expertise scientifique afin de mettre en place une stratégie qui repose sur 4 piliers en faveur du bien-être animal :

  1. Elaboration de Normes Internationales :

Ces normes visent à règlementer respectivement les animaux terrestres et les animaux marins et s’appliquent sur leur condition de transport, leur abattage et leur mise à mort à des fins sanitaires. Mais également, leur utilisation à des fins de recherches et d’enseignement, le contrôle des chiens errants et le bien être des équidés, les systèmes de production des bovins à viande, de bovins laitiers, de poulets de chairs et des porcs.

  1. Développement des compétences et formation des Services Vétérinaires :

Mise en place de programmes de renforcement des capacités des services vétérinaires qui consistent à intégrer les connaissances minimales en matière de bien-être et d’éthologie des animaux. Ces formations visent à améliorer et à faciliter les coopérations entre les services vétérinaires et les industriels (principalement les abattoirs) sur les opérations préalables à l’abattage.

  1. Communication et sensibilisation des gouvernements, des organisations nationales et internationales et du grand public aux questions de bien-être animal.

Mise en place de programmes de communication afin de fournir aux gouvernements, aux secteurs agroalimentaires, aux vétérinaires et autres professionnels, y compris les éleveurs, des informations exactes, accessibles et actualisées sur le bien-être animal. Cette communication vise également à promouvoir ses propres normes auprès du grand public afin de mieux le sensibiliser et favoriser les progrès dans ce domaine.

  1. Mise en œuvrer progressive des Normes de l’OIE sur le bien-être animal et des politiques correspondantes.

Au travers de conférences, de communiqués et de supports de formations, l’OIE formule des recommandations aux divers pays membres sur l’inclusion du bien-être animal dans la législation nationale et sur l’application des normes existantes. Elle vise également à ce que les normes privées de chaque pays (y compris commerciales) soient compatibles avec les siennes.

 

 L’OIE travaille en étroite collaboration avec l’ISO afin de mettre en place une Norme visant la mise en œuvre de pratiques adéquates au bien-être animal dans les systèmes de production animale. Elle offrirait aux exploitants de la chaine alimentaire un moyen de démontrer leur engagement à prendre en compte le bien-être des animaux.

 

L’OIE travaille en étroite collaboration avec l’IATA afin de mettre en place une Norme visant la mise en œuvre de pratiques adéquates au bien-être animal dans le transport aérien.

 

Cependant nous devons reconnaitre, malgré tout, que la protection animale n’est pas à la hauteur de ce qu’elle devrait être.

Un nombre exponentiel d’animaux sont tués chaque année de façon légale pour les besoins de l’alimentation, de l’expérimentation ou pire encore du divertissement.

Sans parler des mutilations ou des tortures infligées pour des raisons rituelles et culturelles ou par excès de certaines pratiques illégales de pêche en mer (pêche aux explosifs, au cyanure) et d’abattage (broyage de poussins vivants, rituel halal et casher).

Nous vivons une époque extraordinaire où tout est possible. Le meilleur comme le pire.

Prenons conscience que l’humanité dépend du monde animal pour sa survivance et qu’à ce titre, nous leur devons la bienveillance qu’ils méritent.

Publié le 24/02/2021 19:55

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