Les modèles climatiques de la planète ont brusquement changé au cours des dernières décennies. La majorité des scientifiques s’accordent à dire que le changement climatique est causé par les impacts négatifs de l’activité humaine sur l’environnement. De nombreuses personnes, bien sûr, affirment que le climat a changé depuis le début de la vie sur terre, allant même jusqu’à suggérer que la planète a subi une série de réchauffements et d’âges glaciaires. Les négationnistes de la crise climatique, en revanche, refusent d’admettre que, bien que le climat ait changé depuis les temps les plus reculés, ces changements sont produits à un rythme sans précédent.
La révolution industrielle a inauguré une période où l’économie est passée de l’agriculture à une économie dominée par l’industrie et la fabrication de machines. Au fur et à mesure que la technologie progressait, il fallait plus d’énergie pour alimenter des machines sophistiquées. Cela contribue à expliquer pourquoi la révolution industrielle a coïncidé avec une augmentation de la demande de charbon et de combustibles fossiles. La révolution industrielle, comme tout autre progrès dans l’histoire de l’humanité, avait ses inconvénients. L’exploitation du charbon et des combustibles fossiles pour alimenter les industries sidérurgiques a eu des conséquences environnementales désastreuses. Peut-être que si la génération qui a défendu l’exploitation des combustibles fossiles avait eu, ne serait-ce qu’une intuition, elle aurait pu empêcher les conséquences délétères qui menacent les générations futures. Peut-être que les éventuelles mesures que les acteurs de l’époque auraient pu prendre, auraient influencé la chronologie dans le bon sens, éloignant le spectre de l’irréparable.
On peut espérer que la génération actuelle, ayant été les premiers témoins des effets du changement climatique, accélère la mise en œuvre de solutions durables pour s’attaquer à ce problème mondial. Cependant, force est de constater que l’humanité poursuit le rythme effréné des émissions de gaz à effet de serre. De nouvelles industries fortement dépendantes des combustibles fossiles continuent d’émerger et, comme prévu, leur empreinte carbone continue de nuire au climat et à l’environnement en général. Malheureusement, si la race humaine continue sur cette trajectoire insoutenable, les efforts pour parvenir à une action climatique pourraient ne pas récolter à temps les résultats positifs nécessaires pour sauver l’environnement d’une catastrophe irréversible.
Les ouragans, les incendies de forêt, les inondations, les sécheresses et la fonte des glaciers, entraînant une élévation du niveau de la mer, dominent quotidiennement les gros titres des plateformes médiatiques dignes de confiance dans le monde entier. Ceux qui sont les plus touchés sont généralement ceux qui contribuent le moins à l’indice mondial du carbone et sont les membres les plus vulnérables de la société. Qui sera la voix des sans-voix ? Qui se lèvera pour lutter contre la plus grande atrocité perpétrée sur les sans défense ?
Si vous pouviez empêcher le prochain feu de forêt de consumer votre maison, le prochain ouragan d’anéantir votre ville, la prochaine sécheresse d’affamer votre peuple, le prochain glacier de fondre, ne le feriez-vous pas? C’est à nous d’aider à sauver le climat et l’environnement en inversant la tendance des modes de vie non durables. Nous pouvons commencer par être conscients du carbone. Pourquoi la conscience du carbone est-elle nécessaire ?
Les gouvernements, les entreprises et les particuliers ont tous contribué de manière significative aux émissions de gaz à effet de serre. Nous sommes tous, d’une manière ou d’une autre, responsables de la plus grande crise de notre temps, une crise à laquelle nous sommes tous confrontés où que nous nous trouvions ; la crise climatique. Les gouvernements ont supervisé l’exploration de nouvelles mines de charbon et de nouveaux champs pétrolifères. Les grandes entreprises ont soutenu et continuent de financer des projets liés au carbone qui ne sont pas durables alors que les populations dans le monde se livrent encore à des modes de vie qui augmentent les émissions de carbone. La progression des voyages en avion, les trajets fréquents en véhicules privés et la consommation à tout crin de produits qui finissent à la décharge adoptée par beaucoup contribuent tous à l’effet de réchauffement de la planète. Peu importe si l’humanité se repent de ses « péchés climatiques » ou non, la nature continuera à se battre et se défendre. Nous pourrions bien un jour atteindre un point de basculement.
Nous avons encore une chance d’éviter le pire des scénarios et de gagner la lutte contre le changement climatique. Comment? En étant conscient du carbone. Qu’est-ce que la « conscience carbone » ? La conscience du carbone est ce que je définis comme le désir sincère des gens de tous horizons de réduire les émissions de carbone à l’échelle mondiale afin de créer un monde plus vert et plus durable. Celui que nous appelons tous nos vœux. Comment pouvons-nous atteindre cette conscience du carbone?
Avant tout chose, les dirigeants mondiaux doivent approfondir les options durables, telles que les énergies renouvelables et les perspectives de l’économie circulaire. Ils doivent également aider la justice climatique à prospérer en créant une atmosphère propice grâce à des politiques et à une prise de décision favorables. Il est également important de prêter attention à l’appel à une décarbonation complète de l’économie mondiale. Les grandes entreprises peuvent investir dans des projets de compensation dans le monde entier, en particulier dans les régions les plus touchées par la crise climatique, afin de permettre à ces régions de renforcer leur résilience au changement climatique. Cela favorise non seulement une transition verte et juste, mais permet également aux entreprises de compenser leurs émissions de carbone. Les projets de compensation, cependant, devraient être réalisés d’une manière qui ne porte pas atteinte aux droits des personnes sur les terres où ces projets sont réalisés.
Une grande « réinitialisation » est nécessaire pour inverser complètement les tendances de style de vie non durables. Les gens doivent comprendre que nous ne pouvons pas continuer à poursuivre une économie linéaire où nous produisons, consommons et jetons au détriment de notre planète et de nos océans. En raison de l’effet de réchauffement, un certain nombre de plans d’eau se sont asséchés, ce qui a entraîné la multiplicité de régions frappées de stress hydrique dans le monde. Les espèces menacées continuent de périr parce qu’elles sont incapables de s’adapter assez rapidement au changement climatique. Sommes-nous, en tant qu’humains, fiers de nos actions, sachant que toute vie sur terre étouffe par notre faute ? On doit pouvoir faire beaucoup mieux que ça.
L’humanité doit adopter la culture de l’économie circulaire. Les populations doivent adopter les habitudes de réduction, de réutilisation et de recyclage. Nous pouvons collectivement, en tant que race humaine, exiger des produits plus respectueux à faible émission de carbone. Après tout, le pouvoir est entre les mains du peuple. Aussi la prochaine fois que vous aurez le choix de reporter un voyage non essentiel ou de faire du vélo jusqu’à votre destination, ou de poursuivre un mode de vie durable qui contribue à préserver la planète, n’hésitez pas à le faire.
La planète Terre est notre maison et c’est tout ce que nous avons. Donc, au sommet de la liste des priorités de chaque individu devrait figurer la réduction de son empreinte carbone
Voila pourquoi, ne passez plus une journée de votre vie sans cultiver la CONSCIENCE DU CARBONE.
Auteur
Adu-Mensah Ekow Gyete
Penseur de nouvelle génération| Militant écologiste| Défenseur du climat
Publié le 07/01/2022 09:29
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