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Le Jour du dépassement.

Le jour du dépassement | Publié le 01/03/2021 17:02

Depuis de nombreuses années, l’humanité consomme bien au-delà les ressources que les écosystèmes de notre planète peuvent produire en une année. Le jour du dépassement, ou Earth Overshoot Day a été instauré en 2006, cependant il ne cesse de se creuser davantage depuis + de 50 ans, et cette échéance arrive de plus en plus tôt dans le calendrier.

En 1970 : 29 décembre

En 1980 : 4 novembre

En 1990 : 11 octobre

En 2000 : 23 septembre

En 2010 : 7 aout

En 2020 : 22 aout

L’eau, l’énergie, les animaux, les plantes, les forêts, tout ce que nous offre notre Terre s’épuise. Nos ressources renouvelables ne sont pas sans limite.

L'ONG Global Footprint Network détermine alors la date au-delà de laquelle la Terre ne fournit plus de ressources renouvelables grâce à des dizaines de facteurs (pêche, élevage, consommation d'eau, empreinte carbone, agriculture, production de déchets ...). L’humanité a consommé entre le 1er janvier et le 22 aout 2020, l’ensemble des ressources que la Terre était capable fournir en un an.  Au-delà de cette date, tout ce que nous consommons est puisé dans les stocks naturels en réduisant d’autant les capacités de renouvellement de la planète. L'humanité vie sur ses réserves.  Pour couvrir les ressources utilisées par les hommes en 2020, il faudrait 1,7 planète Terre.

« En seulement 7 mois, l’humanité a émis plus de carbone que ce que les océans et les forêts sont en mesure d’absorber chaque année, pêché plus de poissons, abattu plus d’arbres, fait plus de récoltes que ce que la Terre peut nous procurer en un an », résume dans un communiqué de presse le WWF France.

L'homme a à sa disposition de nombreux moyens de lutter contre le phénomène. D'après les spécialistes, des petits gestes quotidiens pour protéger l'environnement pourraient nettement améliorer, voire inverser la tendance. L'humanité doit se concentrer sur différents axes.

Il est tout à fait recevable qu’à titre individuel nous puissions nous insurger et dénoncer l’inaction de certains grands industriels, de critiquer certains pays comme la Chine et l’inde et d’être résigné au point de ne vouloir rien faire à titre personnel.

Bien au contraire, cette résignation nous conduira à l’effondrement des réserves de notre planète et de ceux qui la peuple. Notre résignation nous conduira à l’inéluctable.

Soyons ensemble conscients des enjeux qui nous concernent.

Nous devons lutter, nous battre, changer, expliquer, aider et s’unir pour ce qu’il y a d’aussi important que nous : NOTRE TERRE.

Essayons de convaincre nos proches, nos amis, nos voisins, ceux qui nous entourent et leur expliquer l’importance de chaque geste. Si chacun participe comme il peut, à son niveau, ensemble nous sommes capables d’inverser les choses et changer le monde.

Quelques règles simples que chacun peut appliquer :

  • Diminuer la consommation de protéines animales : industrie très énergivore, responsable d’une très grande partie des émissions de gaz à effet de serre et d’une consommation d’eau excessive.
    •  10 x plus d’eau que pour produire 1 kg de céréales
    • 15 x plus que pour produire 1 kg de fruits
    • 48 x plus que pour produire 1 kg de légumes

Selon Greenpeace l’élevage serait responsable de 80 % de la déforestation de l’Amazonie et de 14 % de la déforestation mondiale.

  • Passez progressivement à un régime flexitarien ou végétarien pourrait réduire jusqu’à 50% l’empreinte carbone lié à l’alimentation de chaque individu.
  • Diminuer le gaspillage alimentaire : 1/3 de la production alimentaire mondiale est perdue chaque année. Si nous divisons par 2 ce gaspillage dans le monde, on recule de 2 jours le jour du dépassement, on diminue d’autant la pollution des sols inutile mais aussi la consommation d’eau pour irriguer ces mêmes terres. On diminuerait l’utilisation de pesticides et de la déforestation. Également, on augmenterait d’autant les bénéfices économiques et sanitaires des populations.
  • Diminuer la consommation du textile : une des industries les plus polluantes, en favorisant le recyclage et en donnant une seconde vie à nos vêtements.
  • Augmenter la production d’énergie propre et renouvelable,
  • Limiter ou bannir les achats emballés en favorisant les achats en vrac pour limiter les déchets, et ne prendre que ceux dont nous avons besoin pour limiter le gaspillage.
  • Lutter et valoriser tous les déchets, en recyclant systématiquement,
  • Améliorer nos habitats, augmenter l’isolation de nos logements et limiter l’usage du chauffage et de la climatisation.
  • Opter pour une mobilité durable (ferroviaire, transports en commun, vélo et véhicule électriques ou hybrides) : 14 % de l’empreinte carbone mondiale serait dû à nos voitures.
  • Sélectionner une banque qui ne soutiennent pas les énergies fossiles et y préférer celles qui luttes et investissent contre le changement climatique.
  • Améliorer le bien-être des populations
  • S’abstenir de se jeter sur le dernier téléphone, …

Si tous nos efforts sont conjugués, nous pouvons avoir l’espoir que cette date soit à nouveau fixée fin décembre en 2050 !

Il faut que chacun d’entre nous ait envie de promouvoir les solutions qui marchent. Il suffit de rentrer en contact avec des citoyens du monde engagés, en fonction de sa localisation géographique ou de ses centres d’intérêt, afin d’accélérer la mise en œuvre de nouveaux projets à travers le monde !

Les Autorités décisionnaires ont une responsabilité historique à prendre et des solutions à imposer. Elles ne peuvent continuer à se défausser sur la bonne volonté des individus et des entreprises.

Publié le 01/03/2021 17:02

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