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Le monde gaspille plus d’un milliard de repas par jour.

Gaspillage alimentaire. | Publié le 09/04/2024 16:40

Le monde gaspille plus d’un milliard de repas par jour, selon un rapport de l’ONU

Les ménages de tous les continents ont gaspillé plus d’un milliard de repas par jour en 2022, tandis que 783 millions de personnes étaient touchées par la faim et qu’un tiers de l’humanité était confrontée à l’insécurité alimentaire. Le gaspillage alimentaire continue de nuire à l’économie mondiale et d’alimenter le changement climatique, la perte de la nature et la pollution. Telles sont les principales conclusions d’un rapport du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) publié aujourd’hui, à la veille de la Journée internationale du zéro déchet.

Le rapport 2024 du PNUE sur l’indice du gaspillage alimentaire, co-écrit avec WRAP, fournit l’estimation mondiale la plus précise du gaspillage alimentaire au niveau des détaillants et des consommateurs. Il fournit des conseils aux pays sur l’amélioration de la collecte de données et suggère les meilleures pratiques pour passer de la mesure à la réduction du gaspillage alimentaire.

En 2022, 1,05 milliard de tonnes de déchets alimentaires ont été générés (y compris les parties non comestibles), soit 132 kilogrammes par habitant et près d’un cinquième de toute la nourriture disponible pour les consommateurs. Sur le total des aliments gaspillés en 2022, 60 % se sont produits au niveau des ménages, les services alimentaires étant responsables de 28 % et les commerces de détail de 12 %.

« Le gaspillage alimentaire est une tragédie mondiale. Des millions de personnes souffriront de la faim aujourd’hui alors que la nourriture est gaspillée dans le monde entier », a déclaré Inger Andersen, Directrice exécutive du PNUE. « Non seulement il s’agit d’un problème majeur de développement, mais les impacts de ces déchets inutiles entraînent des coûts substantiels pour le climat et la nature. La bonne nouvelle, c’est que nous savons que si les pays accordent la priorité à cette question, ils peuvent inverser de manière significative les pertes et le gaspillage alimentaires, réduire les impacts climatiques et les pertes économiques, et accélérer les progrès vers les objectifs mondiaux.

Depuis 2021, l’infrastructure de données s’est renforcée avec un plus grand nombre d’études sur le gaspillage alimentaire. À l’échelle mondiale, le nombre de points de données au niveau des ménages a presque doublé. Néanmoins, de nombreux pays à revenu faible ou intermédiaire ne disposent toujours pas de systèmes adéquats pour suivre les progrès accomplis dans la réalisation de l’objectif de développement durable 12.3 visant à réduire de moitié le gaspillage alimentaire d’ici à 2030, en particulier dans le commerce de détail et les services alimentaires.

Seuls quatre pays du G20 (Australie, Japon, Royaume-Uni, États-Unis) et l’Union européenne disposent d’estimations du gaspillage alimentaire adaptées pour suivre les progrès réalisés jusqu’en 2030. Le Canada et l’Arabie saoudite disposent d’estimations appropriées pour les ménages, l’estimation du Brésil étant attendue pour la fin de 2024. Dans ce contexte, le rapport sert de guide pratique aux pays pour mesurer et déclarer systématiquement le gaspillage alimentaire.

Les données confirment que le gaspillage alimentaire n’est pas seulement un problème de « pays riches », les niveaux de gaspillage alimentaire des ménages différant de seulement 7 kg par habitant dans les niveaux moyens observés pour les pays à revenu élevé, intermédiaire de la tranche supérieure et intermédiaire de la tranche inférieure. Dans le même temps, les pays les plus chauds semblent générer plus de déchets alimentaires par habitant dans les ménages, potentiellement en raison d’une consommation plus élevée d’aliments frais contenant une grande partie non comestible et d’un manque de chaînes du froid robustes.

Selon des données récentes, les pertes et gaspillages alimentaires génèrent 8 à 10 % des émissions mondiales annuelles de gaz à effet de serre (GES) – près de 5 fois celles du secteur de l’aviation – et une perte importante de biodiversité en occupant l’équivalent de près d’un tiers des terres agricoles mondiales. Le coût des pertes et du gaspillage alimentaires sur l’économie mondiale est estimé à environ 1 000 milliards de dollars.

Les zones urbaines devraient particulièrement bénéficier des efforts visant à renforcer la réduction du gaspillage alimentaire et la circularité. Les zones rurales gaspillent généralement moins de nourriture, avec un plus grand détournement des restes de nourriture vers les animaux domestiques, le bétail et le compostage domestique comme explications probables.

En 2022, seuls 21 pays avaient inclus la réduction des pertes et/ou du gaspillage alimentaires dans leurs plans climatiques nationaux (CDN). Le processus de révision des CDN de 2025 offre une occasion clé d’accroître l’ambition climatique en intégrant les pertes et gaspillages alimentaires. Le rapport sur l’indice du gaspillage alimentaire souligne l’urgence de s’attaquer au gaspillage alimentaire aux niveaux individuel et systémique.

Des bases de référence solides et des mesures régulières sont nécessaires pour que les pays puissent montrer des changements au fil du temps. Grâce à la mise en œuvre de politiques et de partenariats, des pays comme le Japon et le Royaume-Uni montrent qu’un changement à grande échelle est possible, avec des réductions de 31 % et 18 % respectivement.

« Compte tenu du coût énorme du gaspillage alimentaire pour l’environnement, la société et les économies mondiales, nous avons besoin d’une action plus coordonnée entre les continents et les chaînes d’approvisionnement. Nous soutenons le PNUE dans son appel à un plus grand nombre de pays du G20 pour mesurer le gaspillage alimentaire et travailler à la réalisation de l’ODD 12.3 », a déclaré Harriet Lamb, PDG de WRAP. « C’est essentiel pour s’assurer que la nourriture nourrit les gens, et non les décharges. Les partenariats public-privé sont aujourd’hui l’un des principaux outils qui donnent des résultats, mais ils ont besoin d’être soutenus : qu’ils soient philanthropiques, commerciaux ou gouvernementaux, les acteurs doivent se rallier derrière des programmes qui s’attaquent à l’énorme impact du gaspillage alimentaire sur la sécurité alimentaire, notre climat et nos portefeuilles.

Le PNUE continue de suivre les progrès réalisés au niveau national pour réduire de moitié le gaspillage alimentaire d’ici 2030, en mettant de plus en plus l’accent sur les solutions allant au-delà de la mesure vers la réduction. L’une de ces solutions est l’action systémique par le biais de partenariats public-privé (PPP) : amener le secteur public, le secteur privé et les organisations non gouvernementales à travailler ensemble, à identifier les goulots d’étranglement, à élaborer conjointement des solutions et à favoriser le progrès. Un financement approprié peut permettre aux PPP de réduire le gaspillage alimentaire de la ferme à l’assiette, de réduire les émissions de GES et le stress hydrique, tout en partageant les meilleures pratiques et en encourageant l’innovation pour un changement holistique à long terme. Les PPP sur les pertes et le gaspillage alimentaires se multiplient dans le monde entier, notamment en Australie, en Indonésie, au Mexique, en Afrique du Sud et au Royaume-Uni, où ils ont permis de réduire de plus d’un quart le gaspillage alimentaire ménager par habitant entre 2007 et 2018.

À propos du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE)
Le PNUE est la principale voix mondiale en matière d’environnement. Il fait preuve de leadership et encourage le partenariat dans la protection de l’environnement en inspirant, en informant et en permettant aux nations et aux peuples d’améliorer leur qualité de vie sans compromettre celle des générations futures.

À propos de WRAP
WRAP est une ONG mondiale basée au Royaume-Uni. C’est l’une des 5 principales organisations caritatives environnementales du Royaume-Uni et travaille avec les gouvernements, les entreprises et les particuliers pour s’assurer que les ressources naturelles du monde sont utilisées de manière durable. Fondée en 2000 au Royaume-Uni, WRAP travaille aujourd’hui dans le monde entier et est partenaire de l’Alliance mondiale du prix Earthshot de la Royal Foundation.

Sources :

- PNUE - Programme des Nations Unies pour l’environnement

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