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Bill Gates : climato-optimiste.

Fondation Bill & Melinda Gates | Publié le 10/03/2021 11:50

Bill Gates : climato-optimiste.

Le co-fondateur de Microsoft, Bill Gates, déplore le retard pris par les Etats-Unis dans la lutte contre la menace du réchauffement climatique durant les quatre années de mandat de Donald Trump.  Outre cette perte de temps, il considère que la place prépondérante occupée par le pays dans cette cause mondiale a été affaiblie.

Toutefois, Bill Gates reste optimiste. Il demeure convaincu que rien n’est encore joué à condition de s’en donner les moyens. En effet, selon lui, l’administration Biden peut encore atteindre les objectifs ambitieux d’une décarbonation du secteur énergétique d’ici 2035 et atteindre zéro émission de gaz à effet de serre d’ici 2050. Pour cela, un plan s’avère indispensable. Un plan vaste et difficile englobant des mesures fortes en matière de stockage d’énergie, d’investissements en R & D, de constructions dépourvues d’empreinte carbone, entre autres.

Dans son nouveau livre, "How to Avoid a Climate Disaster: The Solutions We Have and the Breakthroughs We Need" (Knopf) , Bill Gates expose ses idées pour s’attaquer à un desastre qui selon les experts, engendre la hausse des températures, l’élévation du niveau des mers et des catastrophes naturelles qui deviendront de plus en plus fréquentes et violentes.

Bill Gates tire son optimisme du fait que beaucoup de progrès ont déjà été accomplis. Il prend l’exemple des voitures électriques ainsi que les débuts prometteurs dans la production d’énergie propre. Les efforts doivent, maintenant, se concentrer sur la réduction de l’empreinte carbone  dans les secteurs agricoles et industriels, par exemple en mettant au point des procédés de fabrication du ciment et de l’acier à la fois éco-responsables et moins chers.

Au travers de la Fondation qu’il a créée avec sa femme, Melinda Gates, Bill Gates a donné beaucoup d’argent dans la lutte contre le réchauffement mondial. Mais, il considère qu’il ne s’agit pas tant d’un problème de millions de dollars que d’innovations au sein d’un cadre structuré au plus haut niveau de l’Etat. Les Etats-Unis portent une responsabilité significative dans la pollution mondiale et ont la capacité de mettre en œuvre des mesures d’innovation de grande ampleur.

Selon Bill Gates, Joe Biden va mettre en place une politique éco-responsable et ses premières mesures vont dans le bon sens.  Il était important de rejoindre rapidement l’Accord de Paris, d’appliquer au niveau fédéral des mesures politiques trouvant leur fondement dans la science, de stopper les forages pour atteindre zéro émission de gaz à effet de serre d’ici 2050, mais tout cela ne suffit pas. Bill Gates est convaincu qu’une réelle efficacité dans cette lute passe par un plan national ainsi que par des investissements conséquents dans la recherche et le développement.  Il est urgent que chaque ministère qui compose le gouvernement se pose les bonnes questions afin de trouver les solutions pour améliorer les procédés de fabrication dans leurs domaines de compétences respectifs.

Quand il en arrive au mandat de Donald Trump, Bill Gates explique que les Etats Unis ont juste été absents pendant 4 ans de la scène internationale et que rien n’a bougé à l’intérieur du pays. La situation n’est pas pire qu’il y a 4 ans. Les infrastructures sont toujours la. D’ici 2050, il y aurait pu y avoir 34 ans de lutte contre le réchauffement climatique. Il en reste, tout de même, 30. Et malgré les nombreux climato-sceptiques américains, tout reste possible.

Seuls les projets issus des efforts combinés entre les diverses institutions gouvernementales et le secteur privé pourront voir le jour. En effet, les coûts de fabrication des nouvelles technologies capable d’influer sur le changement climatique sont extrêmement élevés, pour ne pas dire prohibitifs pour le seul secteur privé. Et la menace que nous devons affronter nécessite une large palette de nouvelles technologies.

Bill Gates prend l’exemple du stockage de l’énergie. Selon lui, tout miser sur les énergies renouvelables comme le soleil ou le vent ne peut pas fonctionner. En effet, comment ferions nous quand les conditions climatiques sur terre empêchent leur utilisation et nous priveraient d’électricité pour des périodes plus ou moins longues ? Répondre à ce problème nécessite de stocker des quantités gigantesques d’électricité pour continuer à mener une vie normale, et surtout si nous voulons réussir le pari d’atteindre zéro émission d’ici 2050.  Or, nous savons, aujourd’hui, faire ca pour des batteries de voitures mais pas dans des quantités si importantes. Par conséquent, a moins de trouver une solution miraculeuse, nous devons continuer à privilégier l’électricité issue des centrales nucléaires, au grand dam de ses détracteurs qui la considère dangereuse et tout aussi polluante en raison des déchets qu’elle produit.

Bien sur, Bill Gates est conscient que tout ceci ne va pas sans soulever d’autres problèmes, comme celui très préoccupant qui concerne les économies reposant sur l’exploitation des énergies fossiles.

La réponse est à la fois politique et humanitaire. Chaque pays concerné aura, devant lui, trente années pour élaborer des mesures politiques fortes en terme de formation des travailleurs et de requalification des emplois si l’on veut que les populations aient les compétences requises face aux nouvelles technologies. Il va s’en dire que les aides provenant des différents fonds mondiaux seront les bienvenues pour accompagner ces lourdes transitions.

Publié le 10/03/2021 11:50

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