Aujourd’hui tous les scientifiques, les naturalistes, toutes les ONG qui agissent pour la sauvegarde de notre planète, l’ONU (l’Organisation des Nations Unies), le GIEC (Groupe d’Experts Intergouvernementaux sur l’Evolution du Climat), s’accordent à dire que tous les voyants sont au rouge.
Le changement climatique poursuit malheureusement sa course.
Le 20 juin 2019 : Le mercure est monté jusqu’à 38 °C à Verkhoïansk. Un record pour cette petite ville de l’Est de la Sibérie, plus connue pour ses records de froid. Les glaciers fondent entrainant avec eux une augmentation des niveaux des océans.
Depuis quelques années, les gigantesques incendies qui ravagent nos forêts, nous submergent d’émotion. La faune et la flore sont littéralement détruites, brulées, polluées.
Nos océans envahis de plastique se réchauffent, entrainant, chaque jour davantage, la disparition dramatique d’un nombre croissant d’espèces animales et végétales.
Comment pouvons-nous accepter un tel massacre ? Au-delà de la simple émotion, n’y a-t-il donc rien à faire ? Somme nous condamnés à subir jusqu’à l’irrémédiable sans pouvoir agir ?
Non. Bien sûr que non. C’est hors de question. Voilà pourquoi, partout sur la terre, nous assistons à des regroupements de militants de tous poils. Associations, organisations, fondations, qu’importent leurs désignations. Elles ont toutes en commun d’être composées de citoyens responsables, tristes et écœurés d’assister à la façon dont l’homme martyrise notre Terre. Elles sont bien décidées à inverser le processus.
Bien sûr, il faut oublier le flux continuel de mauvaises nouvelles qui peuvent parfois éroder nos bonnes volontés. On nous répète que tout va mal, que c’est trop tard, que le mal est fait. C’est vrai que nombre de situations sont désespérées. C’est vrai qu’énormément de mal a été fait. Mais il n’est pas trop tard. Il reste de l’espoir. Beaucoup d’espoir. L’espoir de voir des habitants de notre planète, amoureux de notre nature, soucieux de sa biodiversité, inquiets du bien-être de ses enfants et des générations à venir, s’unir et mettre en commun leurs déterminations dans la bataille pour notre survie.
Savez-vous que la protection de l’environnement est la 1ière préoccupation de nombreux citoyens. Les mobilisations lors des manifestations pour le climat montrent à quel point la planète est une préoccupation actuelle. D'ailleurs, nombre de nos concitoyens mettent en accord leurs paroles et leurs actes dans la vie de tous les jours.
Nos actions individuelles peuvent devenir collectives, elles nous font réfléchir et prendre conscience que tous ensemble nous sommes capables de belles choses.
Voici un ensemble de gestes simples pour réduire notre empreinte écologique que chacun d’entre nous peut mettre en pratique au quotidien :
CHAUFFAGE ET CLIMATISATION
Baisser légèrement la température sur votre thermostat, afin d'économiser de l'énergie. En le baissant de quelques degrés pendant quelques heures, en plus de réduire notre facture de chauffage, nous contribuerons à la réduction du gaspillage énergétique. Baissez de 1 °C la température de notre foyer peut nous faire économiser jusqu’à 7 % d'énergie. Mettre un pull ou une veste supplémentaire ne nous coute rien.
Privilégier un mode de chauffage à base d’énergie renouvelable, tels que le bois, le solaire, le gaz (la moins polluante des énergies fossiles).
Choisir un fournisseur d'électricité verte, fions-vous au classement établi sur guide-electricite-verte.fr par Greenpeace, qui a identifié trois fournisseurs idéaux (Energie d'Ici, Enercoop, Ilek).
Nous devons respecter l'objectif de 1,5 °C de hausse maximum de la température, discuté lors de la COP21. Il faudrait que 70 % des énergies produites dans le monde soient renouvelables en 2050.
Placer des panneaux réfléchissants derrière nos radiateurs, afin qu’ils renvoient mieux la chaleur.
Fermer nos volets plus tôt l’hiver et la nuit mais également en journée l’été, nous économisons de l'énergie en chauffage et gardons la fraîcheur de votre intérieur.
Éviter autant que possible la climatisation. Lors de températures élevées, accrocher un drap humide à nos fenêtres nous permet de rafraîchir l’intérieur d’une pièce. Le passage de la chaleur créera une évaporation naturelle rafraîchissante.
Isoler son logement, il existe toutes sortes d'aides à la rénovation qui nous font faire des économies sur votre budget chauffage.
ECLAIRAGE DE NOS INTERIEURS
12% de la consommation d’électricité (hors chauffage, eau chaude et cuisson) est consacrée à l’éclairage selon l'ADEME.
Éteindre systématiquement la lumière en quittant une pièce. Nous n’y pensons pas toujours.
Profiter au maximum de la lumière naturelle, privilégions les murs clairs qui réfléchissent la lumière lorsque l'on peint nos murs.
Bannissez le sur-éclairage, préférons les éclairages directs, adaptons les sources lumineuses à nos usages (spot, lampe de bureau, de chevet, …)
Adapter la puissance des lampes à nos besoins. Dans une pièce de teinte claire, une ampoule de 100 W est rarement justifiée.
Installer des ampoules LED. C'est aujourd'hui la solution la plus économique, la plus écologique et la plus saine. Elles sont en effet moins gourmandes en énergie, ne contiennent pas de mercure (contrairement aux ampoules basse consommation, difficile à recycler), s'allument instantanément et neutralisent les risques de brûlures.
Dépoussiérez régulièrement vos lampes, luminaires et abat-jours et choisissons les dans des tons clairs.
REDUIRE NOTRE POLLUTION NUMERIQUE
L’intensité énergétique de l’industrie numérique augmente en moyenne de 4% par an. Elle a généré sa propre pollution. La fabrication des équipements pour les utilisateurs est un grand consommateur de ressources naturelles non renouvelables . Elle précède même la consommation électrique des équipements utilisateurs., la fabrication des équipements réseau et enfin la consommation électrique des centres informatiques.
Pour nous donner une perspective, si internet était un pays, il serait le 3ème plus gros consommateur d’électricité au monde.
Les GAFA commencent à prendre conscience de cette pollution et œuvrent pour une démarche de plus en plus éco-responsable.
Nous pouvons limiter notre empreinte carbone liée au numérique par une attitude vigilante et responsable, à savoir :
- N’imprimons que lorsque c’est indispensable et créons des dossiers sur nos appareils. Pensez aux forêts !
- Supprimons nos mail lus pour ne conserver que ceux qui sont vraiment importants,
- Supprimons régulièrement les mails sans importance. Cela permettra d’éviter plus d’une tonne de CO2 par an !
- Limitons le nombre de destinataires,
- Partageons nos infos sur des plates-formes collaboratrices telles que DV8 World News, Messenger…,
- Supprimons nos spams tous les jours,
- Vidons notre poubelle tous les jours,
- Fermons les onglets non utilisés et ajoutons aux favoris les sites qui nous intéressent le plus,
- Désabonnons-nous des newsletters qu’on ne lit pas,
- Désactivons ou paramétrons les notifications, ce qui évitera de générer des requêtes non souhaitables,
- Diminuons la luminosité de nos appareils pour les recharger moins souvent et pour prolonger la durée de vie des batteries,
- Choisissons des moteurs de recherche éthiques (Ecosia) qui reverse 80% de ses bénéfices à un programme de reforestation mondial.
- Compressons les pièces jointes,
- Débranchons nos appareils électroniques, ils continuent de consommer même si notre chargement est terminé,
- Bannissons le mode veille le plus possible : les terminaux consomment toujours de l’électricité en étant en veille.
- Evitons le Cloud pour limiter la surchauffe des datas centers, une simple clé USB peut largement faire l’affaire.
ACHETER RESPONSABLE, DURABLE & RECYCLER
Réparer et entretenir nos appareils électroménagers, luttons contre l’obsolescence programmée car 1 appareil sur 2 est remplacé alors qu’il fonctionne toujours.
Luttons contre le gaspillage des matières premières pour fabriquer de nouveaux appareils. Faites appel à des professionnels qui sont de plus en plus nombreux à lutter contre ce gaspillage.
Prendre soins de nos appareils pour qu’ils durent plus longtemps.
Changer une batterie ou un écran seul ou se faire aider par des bénévoles.
C’est bon pour la planète et notre portefeuille ! Internet nous offre des facilités considérables. On a facilement accès à des tutoriels et des sites fournissant de nombreuses astuces :
Pièces détachées : Fr.ifixit.com, Sosav.fr, Brico-phone.com.
Bénévoles : Repaircafe.org
Ne jeter pas les vêtements, plutôt que de s’en débarrasser nous pouvons les réparer. Changer une fermeture éclair, rapiécer grâce à un tuto sur Internet. Rien de plus simple !
Choisir des marques qui s’engagent, l’application Clear Fashion analyse les engagements, notamment en matière de préservation de l'environnement, de plus de 70 marques de vêtements, et leur attribue un score sur 100. Pour le découvrir, il suffit de scanner une étiquette avec votre smartphone.
C’est un moyen de pression que nous pouvons mettre sur les fabricants de textiles pour moins polluer.
L’industrie du textile est le 5ième plus gros émetteur de gaz à effet de serre.
Recycler son réfrigérateur et ses autres appareils qui contiennent des fluides frigorigènes qui ont un impact sur le réchauffement climatique, de 1 000 à 9 000 fois supérieur à celui du CO2 !! Des sites comme Eco-systemes.fr, donnent une seconde vie à vos équipements.
Recycler nos téléphones portables ; ceux qui dorment dans nos tiroirs ! C'est une ressource de composants inexploitée. Même cassés ils sont utilisables.
Acheter d'occasions, revendre ou donner, meubles, électroménager, multimédias, vêtements, articles de voyages. Un moyen de gagner de l’argent en recyclant et d’en économiser, de se faire plaisir à petits prix grâce à un nombre grandissant de sites et de vide-greniers.
Faisons circuler ce que nous n’utilisons plus - le marché des secondes mains explose !!
Acheter du matériel reconditionné, smartphones ou ordinateurs d'occasion, dont on a vérifié l'état et qui sont vendus bien moins cher que les neufs avec une garantie d'au moins six mois. Des sites comme nous aident à faire nos choix ( la-boutique.com ; backmarket.fr ; Rebuy.fr; ...).
L'entreprise néerlandaise Fairphone, fabrique des smartphones plus durables, plus équitables, plus responsables et le plus écologique possible en utilisant des matières premières recyclables, des minerais issus du commerce équitable. Ces appareils sont démontables et réparables.
Nous limitons ainsi les substances toxiques, la déforestation, l’extraction des matières premières, les gaz à effet de serre.
LOUER, PRETER - ECHANGE DE SERVICE
Louer son matériel de bricolage, nos vêtements, une tente, une voiture ; faire un échange de bons procédés avec un voisin, un ami ; prêter à un membre de sa famille… autant d’astuces pour ne pas acheter du neuf qui ne servira peut-être que 10 fois. Des sites fleurissent pour nous aider à trouver ce qu’il nous faut.
Pour les vêtements : Lescachotieres ; Lecloset…
Entre voisins : Kiwiiz ; Allovoisins ; je-loue-tout…
SE DEPLACER AUTREMENT
Prendre les transports en commun dès que c’est possible : métro, tramway, bus. C’est plus rapide, moins polluant, moins dangereux en termes d’accidents de la route.
Utiliser le covoiturage, ne voyageons plus seul. Nous sommes nombreux à aller aux mêmes endroits. Merci blablacar…
Changer de voiture, optons pour la voiture la plus écologique et la plus adaptée à nos besoins.
Optimiser sa conduite permet d’économiser 20% en moyenne de carburant. Démarrons doucement, limitons notre vitesse à 120 km/h sur l'autoroute, arrêtons le moteur dans une file d'attente, vérifions la pression des pneus, ouvrons nos vitres et limitons l'usage de la climatisation.
Privilégier le train plutôt que l’avion, c’est 10 fois moins de CO2 émis. Prenons le temps de lire ou de nous avancer dans notre travail, ou encore de se poser tout simplement, lorsque c’est possible.
Marcher autant que nous pouvons, c’est bon pour le moral et nous diminuons les risques de maladies cardio-vasculaires. Déplaçons-nous à pieds pour les courtes distances et durant les vacances.
Prendre son vélo, permet de se déplacer plus vite qu’en voiture sur de courtes distances en privilégiant les pistes cyclables et limite les embouteillages. Le vélo ne pollue pas, en plus d’être agréable il est bon pour la santé. Encore une source d’économies !
MANGER AUTREMENT
Acheter local, de saison en préférant les circuits courts et les produits en vrac. Ces derniers nous permettent de limiter nos emballages. Cherchons autours de chez nous des structures qui favorisent l’agriculture de proximité et qui n’utilisent pas de pesticides. Souvent ces produits sont moins chers et bien meilleurs pour la santé et l’environnement. On a tout à gagner.
Manger bio. Refusons catégoriquement les pesticides, les OGM, les additifs (colorants, exhausteurs de goût, etc.), et les produits transformés
Ainsi nous préservons nos sols, nos nappes phréatiques, nos rivières et notre santé.
Manger des algues qui sont riches en fibres et en protéines en plus d’être écologiques et naturelles. Elles consomment peu d’eau, n'appauvrissent pas les sols et stockent le CO2. Cet aliment de plus en plus présent sur nos étals est bon pour la santé.
Limiter le gaspillage alimentaire. Chaque année nous jetons des tonnes de denrées encore consommables car nous ne comprenons pas toujours la Date Limite de Consommation (DLC) ou la Date de Durabilité Minimale (DDM) en fonction des aliments. Des sites très clairs nous expliquent ce qu’il en est. Achetons en moindre quantité pour éviter de jeter, c’est bon pour le portefeuille et pour la planète.
A chaque étape de la chaine alimentaire, des denrées sont jetées. Des commerçants acceptent de vendre à bas prix des denrées dont les DLC sont très courtes voire du jour. Certains boulangers nous vendent leurs produits de la veille à – 50 % de leurs prix.
Cultiver ses propres légumes ou fruits sur son balcon ou dans son jardin, c’est possible, ludique, meilleur pour vous et la biodiversité mais aussi plus économique.
Elever des poules, quoi de plus agréable que d’avoir des œufs frais et de recycler nos déchets organiques.
Cuisiner ses propres plats nous permet de faire des économies, d’avoir une alimentation beaucoup plus saine et de partager des moments privilégiés avec ses enfants pour la préparation des gâteaux par exemple. Faisons nos propres yaourts…
Cessons de consommer du sucre et des graisses cachés, optons pour moins d’additifs et de produits transformés, moins d’emballages.
Préférer un mode d'élevage plus respectueux des animaux et de la nature. Nous devons réduire notre consommation de viande, celle-ci est bien trop importante et sa consommation excessive est mauvaise pour notre santé.
L'élevage est l'une des causes principales des problèmes d'environnement les plus pressants, à savoir le réchauffement de la planète, la dégradation des terres, la pollution de l'atmosphère et des eaux et la perte de biodiversité.
Manger végétarien quelques jours par semaine, préférons les protéines végétales meilleures pour notre santé et notre environnement. Apprenons à marier les légumineuses aux céréales pour consommer suffisamment de protéines telles que les lentilles et le riz, ou les pois chiches et le blé. C'est fondamental !
Remplacer 1 kilo de viande par 1 kilo de céréales, c'est émettre de 5 à 10 fois moins de gaz à effet de serre.
NETTOYER ET ENTRETENIR AUTREMENT
Fabriquer ses propres produits d’entretiens. Pratique, efficace, économique, meilleurs pour la santé et écologique avec très peu d’emballage. On a tout à gagner !
Du nettoyant multi-usage au shampoing en passant par le liquide vaisselle, le dentifrice ou encore le savon à faire soi-même ou en optant pour la version solide du déodorant ou du shampoing … autant de solutions pour changer le monde.
Les indispensables : Eau - Vinaigre blanc - Bicarbonate de soude - Savon de Marseille – Savon noir ménager - Cristaux de soude – Microfibre – Miel – Huile de coco – Huile essentielle.
Beaucoup de produits ménagers ont été classés dangereux pour la santé et l’environnement selon les résultats d’une enquête menée par « 60 millions de consommateurs » sortie le 28.07.2019.
De nombreux sites vous expliquent comment fabriquer vos propres produits, comme ecoconso.be ou encore econo-ecolo.org
BANNIR TOUTE FORME DE PLASTIQUES
Favoriser le vrac, utilisons un cabas pour remplacer nos poches plastiques et quelques sachets en tissu pour nos produits d’épicerie tels que les céréales, les pâtes, les biscuits… réutilisons nos emballages pour les remplir de lessives ou autres liquides. Nos déchets ménagers seront ainsi énormément réduits.
Remplacons le film plastique alimentaire par du tissu lavable ou des couvercles multi usages. Choisissons des brosses à dents en bambou ou une vaisselle jetable en carton ou encore des pinces à linge en bois…
Supprimons les pailles dans nos verres et les feuilles plastiques qui entourent nos fleurs à offrir ou nos vêtements au pressing. Choisissions nos fromages et nos viandes à la coupe.
Utilisons une gourde en inox, des bocaux et des boites de rangement en verres.
Investissons dans un purificateur d’eau si nous n’avons pas confiance en l’eau de robinet pour éliminer les bouteilles en plastique. Savez-vous que pour fabriquer 1 bouteille en plastique de 1 litre, il faut 100 millilitres de pétrole, 80 grammes de charbon, 42 litres de gaz + 2 litres d'eau.
Chaque année, des milliers de tonnes de plastique finissent dans la nature et dans les océans alors qu’il suffit juste de changer nos comportements.
TRIEZ LES DECHETS & NE JETEZ PAS EN DEHORS DES POUBELLES
Ce sont des gestes écologiques qui nous permettent de contribuer à la préservation de notre planète.
Le tri nous permet notamment de pouvoir réutiliser des ressources inutiles qui finiraient brulées ou dans la nature et nous évite de chercher dans les matières premières qui se trouvent dans nos sous-sols.
Ce n’est autre qu’un processus de traitement des déchets qui servent ensuite à la conception d’un nouveau produit.
- le métal, - les piles,
- le plastique, - les vêtements,
- le papier et le carton, - les lampes,
- le verre, - les appareils électriques,
- l’huile de vidange usagée, - les pneus,
- les médicaments, - les ampoules, …
Devenons des pro du Tri, aujourd’hui encore les trois quarts du contenu de nos poubelles sont recyclables et ne devraient pas avoir leur place dans les incinérateurs et les décharges. Des sites tels que Consignesdetri.fr. nous expliquent comment trier.
Cessons les déchets sauvages, ne jetons plus dans la rue, sur les parkings, sur nos chemins, aux abords des cours d’eau, dans la nature, sur la route à travers les fenêtres de notre voiture.
Nous sommes envahis de mégots, de papiers, de canettes, et aujourd’hui de masques sanitaires !
Que de gestes négligents dont nous sommes là aussi les seuls responsables.
Mettons nos déchets à la poubelle, un jeu d’enfant !
Faire du compost, dans son appartement, dans le bac commun de sa résidence ou de son quartier, dans son jardin.
Le compostage permet de diminuer le poids des ordures ménagères collectées, il améliore la fertilité des sols : il régénère les terres (libération d’éléments nutritifs sur la durée), rend le sol plus vivant, retient l’eau (moins d’arrosage), allège les sols argileux, contribue au développement des plantes, protège les végétaux contre les maladies, limite les différences de température journalière... Une des meilleures façons pour obtenir des fleurs, des fruits et des légumes de qualité.
Le compost réduit de 30% le volume de nos poubelles ménagères.
CHOISIR UNE BANQUE ECO-RESPONSABLE ET UNE EPARGNE VERTE
Les banques mondiales financent plusieurs projets qui participent au financement d'activités polluantes ou nocives pour la planète. Également des industries et entreprises exploitant massivement les énergies fossiles comme le charbon, le pétrole et le gaz de schiste. L’empreinte carbone des banques est colossale et face à l’urgence climatique, certaines banques prennent conscience de cet état en augmentant leurs investissements dans des entreprises plus éco-responsables et des projets verts et solidaires.
Changeons d'établissement financier, optons pour des banques telles que La Nef. Cet établissement adossé au Crédit coopératif s'est engagé à financer exclusivement des projets sociaux, écologiques ou culturels, et en publie la liste chaque année.
Participer à des plateformes « participatives » ou encore ce qu’on appelle le « crowdfunding ». Donnons le jour à des projets qui nous mobilisent et nous font croire en un avenir meilleur pour la planète. Ces plateformes sont des moyens qui permettent de récolter des fonds, auprès d'un large public, pour financer des projets ambitieux, viables et écologiques. Un des exemples que nous pouvons citer est celui de « The Ocean Cleanup », une ONG qui investit dans le nettoyage des océans. A vous de choisir celui qui vous ressemble !
Ouvrons un livret d’épargne « de partage », gérés par des établissements financiers (Crédit coopératif, Maif, …. Ces livrets fonctionnent comme un livret d’épargne classique : l’argent que nous y plaçons est garanti et reste disponible à tout moment. La particularité de ce livret est qu’une partie de ses intérêts est reversée, en partie ou en totalité, à une association humanitaire ou écologique, choisie sur une liste de structures partenaires (WWF, France nature environnement…). Nous bénéficions en retour d’une réduction d’impôts au titre des dons. Investissons utile !
Souscrire des actions et des obligations vertes, finançons des projets en faveur de l'environnement. Par exemple pour l’habitat durable, qui permet de faire des économies d’énergie grâce à l’utilisation de matériaux respectueux de l’environnement. Ou encore, en faveur des énergies renouvelables ou encore pour la préservation des ressources naturelles. Tout cela dans le cadre d'un plan épargne en actions (PEA) ou d'une assurance-vie par exemple.
Publié le 01/04/2021 16:20
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