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Les Chefs d'entreprise se feront-ils tacler autant que les Citoyens ?

Convention des Entreprises pour le Climat | Publié le 13/03/2021 20:00

Le 14 décembre 2020, le Président de la République Française, Emmanuel Macron, a rencontré 130 membres de la Convention Citoyenne pour le Climat. Après plusieurs échanges, seules 40% des 145 mesures retenues par le chef de l’Etat seront discutées au Parlement.

Ce que nous retiendrons de cet échange est la promesse d’intégrer dans l’article 1er de la Constitution Française, la lutte pour le climat. Le changement est en marche...

Dans le prolongement de la Convention Citoyenne pour le Climat (CCC), Eric Duverger et sa collaboratrice Valerie Brunel fondent la Convention des Entreprises pour le Climat (CEC). Une prise de conscience qui va impliquer des dirigeants d’entreprise de la PME au CAC40 dans la lutte pour la transition écologique.

Un appel à candidature a été lancé du 18 décembre 2020 au 20 février 2021 auprès de personnalités du monde économique, afin de réunir 150 entreprises représentatives dont le but sera de trouver des solutions concrètes pour réduire de 40 % les émissions de Gaz à Effet de Serre (GES) d’ici à 2030.

Leur mission :

Partant du constant que nos acteurs économiques ont les ressources humaines et financières nécessaires pour accélérer le mouvement de la protection de notre planète, la CEC va mettre en place une plateforme qui regroupera toutes les propositions « audacieuses et impactantes » à destination du monde politique et des candidats à la présidentielle 2022.  Le but étant d’aligner leurs entreprises sur l’objectif fixé par la CCC.

C’est avec l’aide de scientifiques experts en transition écologique et de facilitateurs que cette convention se déroulera de juillet 2021 à mars 2022. Les membres de la CEC vont plancher 12 jours répartis sur 8 mois pour établir des feuilles de route, dans lesquelles des initiatives internes ambitieuses et crédibles vont leur permettre d’agir pour la régénération de la biodiversité et réduire de 40% leur émission de carbone.    

L’ambition de cette CEC est de dépasser toute les divergences et les tensions qui entâchent les propositions de la Convention Citoyenne. Même si les mesures pour le climat sont une priorité absolue et non négociable, il n’en demeure pas moins que les moyens pour les mettre en œuvre doivent être concrets, applicables et respectés.

La difficulté pour ces chefs d’entreprise sera certainement d’évaluer les moyens acceptables à chaque secteur d’activité pour réussir cette transition. Il faut réinventer l’entreprise de demain afin que chaque acte ne soit pas générateur de pollution, de destruction, de souffrance, et de gaspillage.  Cette initiative entend montrer, s'il en est encore besoin, que les chefs d'entreprise sont des acteurs économiques responsables parfaitement conscients que leurs entreprises ont des devoirs sociétaux et désormais des responsabilités écologiques fortes. Leur engagement est à la hauteur de leur determination à peser dans le débat politique.

Cette CEC pourra permettre aux entreprises d’intégrer une mesure supplémentaire dans leur gestion, celle de la comptabilité environnementale et de la dette écologique. C’est une hérésie de croire en la durabilité de certaines entreprises face aux enjeux de la sauvegarde de l’environnement.

Quand on analyse la première cause du réchauffement de la planète, à savoir l’accumulation de gaz à effet de serre dans l’atmosphère, on ne peut que se rendre compte que cette augmentation coïncide avec l’industrialisation de l’Europe, des États-Unis et un peu plus tard du Japon et de la Chine. Les pays industrialisés ont une dette écologique croissante envers les pays dans lesquels se trouvent les ressources naturelles. A cela s’ajoutent "la dégradation des habitats et la libre disposition de la planète afin d’y déposer toutes sortes de déchets dus à l’industrialisation."

Cette dette écologique doit ainsi nous faire prendre conscience de l’incapacité de notre système économique à perdurer dans le temps. Elle doit nous forcer à envisager des réparations concrètes envers les victimes des bouleversements environnementaux passés et à venir. 

De nouveaux métiers apparaitront. On constate que de plus en plus de citoyens dans le monde sont favorables à ces changements radicaux et l’heure est peut-être venue de les appliquer.

Souhaitons que le pouvoir d’action et d’influence de nos entrepreneurs sera suffisamment puissant pour lever les freins systémiques à la transition socio-écologique de nos entreprises. Et souhaitons que ces actions concrètes puissent servir d’inspiration aux autres acteurs économiques du monde entier.

Publié le 13/03/2021 20:00

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