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Hausse de la température mondiale : nouveau rapport inquiétant.

Bulletin de l'OMM et hausse des températures. | Publié le 10/05/2022 09:52

D’après un nouveau bulletin sur le climat publié par l’Organisation météorologique mondiale (OMM), il y a une chance sur deux pour que la température mondiale annuelle moyenne soit temporairement supérieure de 1,5 °C aux valeurs préindustrielles pendant l’une des cinq prochaines années au moins. Cette probabilité augmentera en outre avec le temps.

Il existe une probabilité de 93 % qu’au moins une des années comprises entre 2022 et 2026 devienne la plus chaude jamais enregistrée et détrône ainsi 2016. Selon ce bulletin sur les prévisions annuelles à décennales du climat à l’échelle mondiale, établi par le Service météorologique du Royaume-Uni (Met Office) qui est le centre principal de l’OMM pour ce type de prévisions, il est également probable à 93 % que la moyenne de la température pour les cinq années de la période de 2022 à 2026 soit supérieure à celle des cinq dernières années (2017-2021).

Le bulletin annuel se fonde sur l’expertise de climatologues de renommée internationale et sur les meilleurs systèmes de prévision des principaux centres climatologiques du monde pour produire des informations exploitables par les décideurs.

La probabilité d’un dépassement temporaire du seuil de 1,5 °C n’a cessé d’augmenter depuis 2015, année où elle était proche de zéro. Pour les années comprises entre 2017 et 2021, la probabilité de dépassement était de 10 %. Elle est passée à près de 50 % pour la période 2022-2026.

«Cette étude montre, avec une grande fiabilité scientifique, que nous nous rapprochons sensiblement du moment où nous atteindrons temporairement la limite inférieure de l’Accord de Paris. Le chiffre de 1,5 °C n’est pas une statistique choisie au hasard. Il indique le point en deça duquel les effets du climat ne seront plus néfastes pour les populations, voire pour la planète entière», a déclaré le Secrétaire général de l’OMM, M. Petteri Taalas.

«Tant que nous continuerons à émettre des gaz à effet de serre, les températures continueront à augmenter. Parallèlement, nos océans continueront à se réchauffer et à s’acidifier, la glace de mer et les glaciers continueront à fondre, le niveau de la mer continuera à s’élever et les conditions météorologiques extrêmes continueront à s’intensifier. Le réchauffement de l’Arctique est particulièrement marqué et les conditions qui prévalent dans cette région ont des répercussions sur la planète entière», a ajouté M. Taalas.

L’Accord de Paris fixe des objectifs à long terme dans le but d’amener l’ensemble des pays à réduire substantiellement les émissions mondiales de gaz à effet de serre et de limiter ainsi à 2 °C l’augmentation de la température mondiale au cours de ce siècle, tout en poursuivant les efforts déployés pour que le seuil de 1,5 °C ne soit pas dépassé.

Selon le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), un réchauffement planétaire de 1,5 °C aggraverait les risques auxquels sont exposés les systèmes naturels et humains, mais lesdits risques seraient moins élevés que pour un réchauffement de 2 °C.

Monsieur Leon Hermanson, du Met Office, qui a dirigé la production du bulletin, a déclaré: «Il ressort de nos dernières prévisions climatiques que la hausse de la température mondiale va se poursuivre et qu’il y a une chance sur deux pour qu’elle dépasse de 1,5 °C les niveaux préindustriels au cours d’une des années de la période comprise entre 2022 et 2026. Une seule année de dépassement du seuil de 1,5 °C ne signifie pas que nous aurons franchi le seuil emblématique de l’Accord de Paris; c’est toutefois le signe que nous nous rapprochons d’un cas de figure où le seuil de 1,5 °C pourrait être dépassé pendant une période prolongée.»

Selon le rapport provisoire de l’OMM sur l’état du climat mondial, en 2021, la température moyenne de la planète a dépassé de 1,1 °C celle de l’ère préindustrielle de référence. La version finale du rapport sera publiée le 18 mai.

Les épisodes La Niña consécutifs du début et de la fin de 2021 ont entraîné un refroidissement des températures mondiales, mais ceci n’est que temporaire et n’inverse nullement la tendance au réchauffement planétaire sur le long terme. L’apparition d’un épisode El Niño contribuerait immédiatement à l’augmentation des températures, comme cela a été le cas en 2016, année qui reste la plus chaude jamais enregistrée.

Les principales conclusions du bulletin annuel se déclinent comme suit:

  • Il est prévu qu’entre 2022 et 2026, la température moyenne annuelle de la planète à proximité de la surface sera supérieure chaque année de 1,1 °C à 1,7 °C aux niveaux préindustriels (moyenne des années 1850-1900).
  • Il y a à peu près une chance sur deux (48 %) que la moyenne de la température mondiale à proximité de la surface dépasse de 1,5 °C les niveaux de l’ère préindustrielle au cours d’au moins une année de la période comprise entre 2022 et 2026. Il n’y a qu’une faible probabilité (10 %) que la moyenne quinquennale dépasse ce seuil.
  • La probabilité qu’au moins une année entre 2022 et 2026 soit plus chaude que l’année la plus chaude jamais enregistrée, à savoir 2016, est de 93 %. La probabilité que la moyenne quinquennale pour la période 2022-2026 soit supérieure à celle des cinq dernières années (2017-2021) est également de 93 %.
  • Comparée à la moyenne de la période comprise entre 1991 et 2020, l’anomalie de température dans l’Arctique devrait être trois fois supérieure à l’anomalie moyenne mondiale lorsqu’elle sera calculée sur les cinq prochains hivers prolongés de l’hémisphère Nord.
  • On ne détecte aucun signe précurseur d’une oscillation australe El Niño pour décembre-février 2022/23, mais il est prévu que l’indice d’oscillation australe sera positif en 2022.
  • Le régime des précipitations prévu pour 2022 par rapport à la moyenne pour la période comprise entre 1991 et 2020 laisse augurer une probabilité accrue de conditions plus sèches dans le sud-ouest de l’Europe et de l’Amérique du Nord, et plus humides dans le nord de l’Europe, le Sahel, le nord-est du Brésil et en Australie.
  • Le régime moyen des précipitations prévu pour la période de mai à septembre entre 2022 et 2026, comparé à la moyenne pour la période comprise entre 1991 et 2020, fait apparaître une probabilité accrue de conditions plus humides au Sahel, dans le nord de l’Europe, en Alaska et dans le nord de la Sibérie et plus sèches sur le bassin de l’Amazone.
  • Le régime moyen des précipitations prévu pour la période de novembre à mars entre 2022/23 et 2026/27, comparé à la moyenne pour la période comprise entre 1991 et 2020, laisse envisager une augmentation des précipitations dans la zone tropicale alors qu’elles devraient diminuer dans les régions subtropicales, ceci concordant avec les effets prévus du changement climatique.

Complément d'information

Sous la houlette du Met Office agissant en tant que centre principal, des groupes de prévision climatique de nombreux pays (Espagne, Allemagne, Canada, Chine, États-Unis d’Amérique, Japon, Australie, Suède, Norvège et Danemark) ont fourni de nouvelles prévisions cette année. En associant les prévisions de centres de prévision du climat du monde entier, on obtient un produit de meilleure qualité qu’en se fondant sur une seule source.

Les responsables du Programme mondial de recherche sur le climat, coparrainé par l’OMM, dont l’un des grands défis est de soutenir la recherche et le développement afin d’améliorer les prévisions pluriannuelles à décennales du climat et leur utilité pour les décideurs, ont joué un rôle moteur dans le développement des capacités de prévision à court terme.

Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), qui a publié un rapport spécial sur les conséquences d’un réchauffement planétaire de 1,5 °C, est chargé de rédiger des rapports d’évaluation exhaustifs sur l’état des connaissances scientifiques, techniques et socio-économiques sur le changement climatique, ses répercussions et les risques futurs, ainsi que sur les possibilités de ralentir le changement climatique.

Sources : 

- OMM 

L’Organisation météorologique mondiale (OMM) est l’organisme des Nations Unies qui fait autorité pour les questions relatives au temps, au climat et à l’eau.

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