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Jair Bolsonaro : 2030 marquera la fin de la destruction illégale de la forêt amazonienne.

Bolsonaro infléchit sa position. | Publié le 17/04/2021 11:57

Difficile de s’y retrouver avec le président brésilien, Jair Bolsonaro.

Dans notre article d’hier, nous vous disions qu’il avait décidé que son pays ne respecterait pas ses propres engagements et que les nouveaux objectifs seraient revus nettement à la baisse, provoquant, de nouveau, la colère des ONG.

Aujourd’hui, nous apprenons que le même président a écrit une lettre à Joe Biden dans laquelle il indique vouloir mettre un terme à la déforestation illégale en Amazonie d’ici….2030. Il a déclaré : «Nous voulons réaffirmer […] notre engagement à éradiquer toute déforestation illégale au Brésil d'ici 2030». Cette annonce intervient quelques jours à peine avant le sommet virtuel sur le climat organisé par Joe Biden les 22 et 23 avril. Sommet auquel le Brésil est censé prendre part aux côtés de quarante autres chefs d’états.

Toutefois, la lettre semble conditionner la fin de la déforestation à des aides et soutiens de la communauté internationale. Bolsonaro explique qu’il ne pourra atteindre cet objectif que grâce à «des moyens importants» et qu'il espére pouvoir compter sur «tout le soutien possible» de la communauté internationale, des entreprises et de la société civile.

Rappelons que le président brésilien est un habitué de ce genre de promesses qu’il ne tient pas. En 2015, il faisait déjà partie des signataires de l’Accord de Paris et en avait accepté les termes. Or, depuis, la destruction de la forêt amazonienne sous son égide n’a jamais été si rapide et ce ne sont pas les passes d’armes avec les autres nations comme la France ou les Etats Unis ni les menaces de sanctions économiques des années passées qui l’ont effrayé.

Alors que s’est il passé pour que Bolsonaro change de braquet et se montre plus conciliant ? Les attaques nombreuses  des ONG évoquées dans notre article précédent ? Ses conseillers qui lui ont fait comprendre que sa gestion environnementale est à l’unisson de sa gestion de la pandémie et que par la même, l’image de son pays s’en trouve affectée ? L’approche des élections présidentielles et la crainte d’un affaiblissement électoral ?

Difficile à dire. Toujours est il qu’il s’est déclaré «prêt à travailler avec la communauté internationale pour la protection de l'environnement et le développement durable en Amazonie».

Il n’en fallait pas davantage pour faire réagir son plus farouche opposant : le chef Raoni. A 90 ans, il demeure un infatigable défenseur de la forêt amazonienne et un digne représentant des peuples qui y vivent. S’adressant directement à la présidence américaine, il a exhorté Joe Biden à ne pas accorder de crédit aux déclarations de Bolsonaro, mettant en avant que ce dernier pratique aisément l’art du mensonge : «Il a dit beaucoup de mensonges» et de rajouter : « Si ce mauvais président vous dit quelque chose, ignorez-le. Il veut autoriser la déforestation et stimuler les intrusions sur nos terres ».

Le Chef Raoni a profité de cette intervention pour solliciter l’aide des Etats Unis afin de «trouver une voie, une solution pour préserver l'environnement». «Aidez-moi et je vous aiderai aussi, pour qu'on puisse faire de bonnes choses. Je ne sais pas prononcer votre nom, mais vous me connaissez. Je m'appelle Raoni et je ne suis pas là pour plaisanter. J'ai toujours lutté pour la forêt». «Je suis triste parce que tout ce que j'ai fait pour l'environnement est de plus en plus menacé».

Dire que Raoni et  Bolsonaro ne s’apprécient pas est faible. Quand l’un traite l’autre de « menteur », de « persecuteur de peuples autochtones détruisant les habitats, bafouant les droits fondamentaux" et n’hésitant pas à le poursuivre devant la Cour Pénale Internationale pour crimes contre l’humanité», le président brésilien réplique et tente de discréditer Raoni en l’accusant d’ »être à la solde de puissances étrangères menaçant la souveraineté du Brésil ».

Il sera intéressant de voir la réponse du président américain ainsi que la position de la communauté internationale dans les prochains jours. Une chose est certaine, il y a presque une décennie entre aujourd’hui et 2030. C’est très long. Et au rythme où Bolsonaro prend soin de la forêt amazonienne, nous sommes en droit d’être très inquiets.

 

Publié le 17/04/2021 11:57

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