PETA s’est infiltrée en Mongolie pour dénoncer les mensonges sur le cachemire « durable » et « responsable », et les résultats révèlent que, quel que soit le type d’étiquetage utilisé, tout le cachemire provient de chèvres dont les poils leur ont été violemment volés avant d’être abattus.
Les enquêteurs ont découvert ce qui suit :
- Les travailleurs ont immobilisé les chèvres par les pattes et les cornes et leur ont arraché les poils, tandis que les animaux hurlaient de douleur et de peur.
- Un berger a utilisé un couteau non stérilisé pour ouvrir le scrotum des chèvres et a arraché les testicules des chevreaux à mains nues et sans soulagement de la douleur.
- Des morceaux de peau des animaux ont été arrachés avec le cachemire.
- Les chèvres ont été laissées à elles-mêmes pour souffrir de blessures saignantes.
- Il y avait plusieurs animaux morts sur le site, y compris une chèvre retrouvée morte le lendemain du jour où l’animal avait été vu malade ou blessé, boitant autour d’un enclos, et des enfants qui sont probablement morts à cause du froid extrême et de la faim.
Le peignage est un processus douloureux et prolongé Les chèvres hurlaient alors que les ouvriers les attachaient par les pattes et arrachaient les poils de leur peau sensible avec des peignes métalliques tranchants – un processus
terrifiant qui prend généralement une heure par chèvre. Le peignage à la main n’est fait que pour gagner de l’argent, car les chèvres cachemire perdraient naturellement leur pelage.
Les chevreaux ont crié pendant qu’ils étaient castrés sans soulagement de la douleur, alors qu’un ouvrier leur coupait le scrotum avec un couteau non stérilisé et leur arrachait les testicules à mains nues. Une chèvre a subi une blessure sanglante lors du peignage, et un enquêteur a trouvé des morceaux de cachemire avec de la peau dessus. Une autre chèvre a été vue avec un pénis qui saignait. Un enquêteur a trouvé une chèvre qui semblait malade ou blessée alors qu’elle boitait dans un enclos. L’animal a été retrouvé mort le lendemain. Et les enfants, comme beaucoup d’autres, sont morts pendant le rude hiver mongol. Un contact d’une famille d’éleveurs a également déclaré aux enquêteurs de PETA que les petites chèvres meurent d’être piétinées par les plus grosses alors qu’elles se précipitent pour se mettre à l’abri la nuit, lorsqu’il peut faire aussi froid que moins 22 degrés Fahrenheit.
Ce que les consommateurs ne réalisent peut-être pas, c’est que l’industrie du cachemire est une industrie d’abattage – les travailleurs tuent des chèvres lorsqu’elles ne sont plus considérées comme assez productives pour ce commerce. Les enquêteurs se sont rendus dans des abattoirs, où ils ont documenté que les travailleurs traînaient des chèvres cachemire jusqu’à l’aire d’abattage, les frappaient à la tête avec un marteau et leur coupaient la gorge. Les ouvriers les tuaient à la vue d’autres chèvres. Par la suite, certaines chèvres ont continué à bouger pendant plus de quatre minutes d’agonie après avoir été égorgées, avant de finalement mourir.
À la suite de la première enquête de PETA sur l’industrie du cachemire, les entreprises de vêtements ont affirmé qu’elles suivraient et soutiendraient certaines « normes » de bien-être animal, notamment en signant à la Sustainable Fibre Alliance (SFA), une organisation qui certifie deux des opérations de cachemire vues dans les images les plus récentes de PETA. Nombre de grandes marques se cachent derrière cette fausse certification depuis 2018, prétendant se soucier de la santé et du bien-être de tous les animaux utilisés dans sa chaîne d’approvisionnement. Mais la réalité est que les industries de la peau animale ne seront jamais débarrassées de l’exploitation et de la cruauté endémique, quelles que soient les normes adoptées. S’abonner à des « normes » au lieu d’éliminer les matériaux d’origine animale laisse tomber les animaux et perpétue leur souffrance.
Par exemple, le code de pratique de la SFA fait ce qui suit :
- Il recommande que le peignage soit utilisé pour collecter le cachemire, malgré les effets négatifs sur le bien-être qui y sont associés.
- Il ne nécessite pas de soulagement de la douleur pour la castration ou les blessures qui surviennent pendant le peignage.
- Il considère que le fait de traiter les animaux « sans cruauté » avant l’abattage est une recommandation et non une exigence.
- Il n’exige pas que les chèvres soient étourdies avant l’abattage, et il permet d’utiliser un traumatisme contondant pour tuer les chèvres.
Les producteurs ne sont même pas tenus de respecter toutes les directives énoncées dans les codes de pratique afin d’être certifiés par la SFA.
La production de cachemire dévaste l’environnement
Les chèvres doivent consommer plus de 10 % de leur poids corporel en fourrage grossier chaque jour, et elles mangent souvent des plantes jusqu’à la racine. Environ 80 % du déclin récent de la végétation des prairies est attribuable à l’explosion des populations de chèvres et d’autres ruminants en Mongolie, et le Programme des Nations Unies pour le développement a constaté que 90 % de la Mongolie est constituée de terres sèches et vulnérables qui sont de plus en plus menacées par la désertification.
Les chèvres sont des animaux sensibles et intelligents qui tissent des relations fortes avec leurs congénères. Ces qualités ne veulent rien dire pour l’industrie globale du cachemire, qui s’est construite sur leur misère.
Une enquête sur 10 mois de PETA Asie a fracassé les déclarations marketing de cette industrie violente en révélant la maltraitance généralisée dans les exploitations de cachemire en Mongolie. Des chèvres ont été vues en train de hurler alors que des employés leur attachaient les pattes et leur arrachaient les poils avec des peignes métalliques acérés, un procédé atroce que chaque chèvre est contrainte de subir pendant environ une heure. Deux des structures étaient certifiées par la Sustainable Fibre Alliance (l’alliance pour la fibre durable, ou SFA) démontrant très clairement et une nouvelle fois que les normes d’industrie ne sont que des stratégies marketing.
Lorsque les chèvres ne sont plus assez productives pour ce commerce, elles sont envoyées à l’abattoir où les employés les frappent à la tête avec un marteau et les égorgent sous les yeux de leurs congénères terrifiées.
Il est difficile de regarder les dernières images de PETA Asie qui montrent la cruauté endémique envers les chèvres dans l’industrie du cachemire, mais ce que les enquêteurs ont vu était accablant.
La déontologie du SFA conseille le peignage pour collecter le cachemire malgré le traumatisme et les blessures qu’il cause. Il n’exige aucun antidouleur pour la castration ou les blessures dues au peignage, ou encore que les chèvres soient étourdies avant l’abattage, et ne pas respecter ces lignes directrices dérisoires n’empêche nullement la « certification ». Ces normes sont conçues pour protéger la cruauté et l’exploitation, pas les animaux.
Cette enquête l’a montré encore une fois : « végan » est la seule certification qui garantit qu’aucun animal n’a souffert !
PETA s’oppose aux systèmes d’étiquetage de l’industrie en persuadant les consommateurs d’opter pour des vêtements végans, en faisant pression sur les commerçants et sur les créateurs de mode afin qu’ils proposent des produits plus respectueux des animaux et en facilitant l’accès à de tels produits en magasin et en ligne. ASOS, qui commercialise plus de 850 marques ainsi que sa propre marque de vêtements et accessoires, a bannit le cachemire de sa plate-forme après que PETA Royaume-Uni les a contactés. Des dizaines d’autres marques ont également banni le cachemire après avoir été informées par les entités PETA, et nous faisons désormais monter la pression pour que des entreprises comme Burberry rejoignent cette liste !
Les chèvres méritent notre respect et notre compassion et votre soutien nous aidera à promouvoir un mode de vie sans cruauté envers les animaux et à en finir avec les industries qui traitent des animaux sensibles comme des marchandises.
Sources :
- PETA France & PETA Asie
Publié le 21/11/2023 15:46
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