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Climat : la santé humaine est en grand danger.

Rapport du GIEC sur la santé humaine. | Publié le 24/06/2021 10:26

Les experts climat de l’ONU nous délivrent un nouveau rapport guère optimiste dans lequel ils évoquent les effets néfastes du réchauffement climatique sur la santé humaine pour les années à venir.

Dans ce rapport, ils anticipent une forte dégradation de la santé humaine en raison d’un climat déréglé. Des dizaines de millions de personnes vont souffrir de malnutrition. A cela s’ajouteront les conséquences d’aléas climatiques toujours plus extrêmes et dévastateurs, entrainant maladies, sécheresses ou inondations, et rendements agricoles pauvres. Beaucoup de ces conséquences sont déjà observables mais les experts prédisent qu’ils vont être inévitables à court terme et de plus grande intensité. Pour Maria Neira, directrice du Département de l'environnement, des changements climatiques et de la santé de l'Organisation mondiale de la Santé, : "prés de 80 millions de personnes supplémentaires seront menacées par la faim d'ici 2050, conséquence en cascade de mauvaises récoltes et d'une baisse de la valeur nutritive de certains produits." Elle précise que : «La santé humaine repose sur trois piliers: la nourriture, l'accès à l'eau et le logement. Or ils sont vulnérables et menacent de s'effondrer ».

Dans leur rapport, les experts du GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) ont identifié précisément les menaces à venir. Parmi celles-ci figure en bonne place la nutrition. En effet, le stress hydrique dans bon nombre de régions du monde pourrait mettre à mal la production des denrées de bases essentielles comme le riz et le mais. L’étude mentionne que 40 % des régions productrices de riz sont en danger. Quant au maïs, sa production ne cesse de baisser d’année en année. Une autre conséquence indirecte de l’augmentation de la fréquence des mauvaises récoltes sera un appauvrissement grandissant des apports protéiniques issus du riz, du blé, de l'orge ou des pommes de terre. Ils devraient baisser entre 6% et 14%. Des dizaines de millions de personnes souffriront alors de carences alimentaires, en plus de malnutrition chronique comme l’a rappelé Elizabeth Robinson, professeure d'économie environnementale à l'université britannique de Reading : « Les régions du monde où les productions agricoles seront le plus affectées par le climat, sont aussi celles où les populations souffrent déjà de forts taux de malnutrition».

Offre en baisse , demande en hausse, le cocktail parfait pour une explosion des prix de vente. 30 % d’ici 2050 anticipent les experts. Et ce sont bien évidement les populations les plus pauvres, déjà affaiblies, qui en paieront le lourd tribu. On pense bien sur aux populations d’Afrique et d’Asie.

Le rapport met l’accent sur trois domaines précis qui susciteront des inquiétudes grandissantes avec le temps. Tout d’abord, le plus important : l’eau. Sa carence menace un peu plus de la moitié de la population mondiale. Les experts souligent que la hausse des températures mondiales impactera près de 75% des approvisionnements en eaux souterraines - principale source d'eau potable pour 2,5 milliards d'humains - d'ici 2050, alors que la fonte des glaciers a déjà «fortement affecté le cycle de l'eau» (cours d'eau, mers, évaporation, pluie). S’en suivra alors un exode forcé pour 30 à 140 millions de personnes en Afrique, en Asie du Sud-Est et en Amérique Latine et une baisse d’un demi-point du PIB mondial.

Outre le problème de l’eau, le réchauffement accélérera la propagation de maladies. Le rapport indique que : « d'ici 2050, la moitié des habitants de la planète pourrait être exposée à la dengue, la fièvre jaune ou des virus comme Zika. Les ravages du paludisme ou de la maladie de Lyme vont s'amplifier et les décès liés aux diarrhées infantiles augmenter au moins jusqu'au milieu du siècle, malgré le développement socio-économique. Les maladies liées à la qualité de l'air, notamment la pollution à l'ozone, typique des vagues de chaleur, vont aussi «substantiellement augmenter». «Il y aura également des risques accrus de contamination de l'eau ou des aliments» par les toxines maritimes. »

Finalement, les experts évoquent aussi le risque de fragilisation de nos systemes de santé. Sans lier le dérèglement climatique à la pandémie de Covid 19 que traverse la planète, ce virus a eu le mérite d'apporter un éclairage instructif sur les failles de nos systèmes. Stephanie Tye, chercheure à l'ONG World Resources Institute, explique que : «le Covid a mis en évidence les lignes de fracture dans nos systèmes de santé. Les effets du changement climatique mettront encore plus à l'épreuve les systèmes de santé, pour des périodes encore plus longues et de façons que nous n'appréhendons pas encore complètement».

Publié le 24/06/2021 10:26

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