Les changements climatiques menacent notre planète. Ils exigent une réponse politique coordonnée à l’échelle mondiale. Dans cette perspective, le 12 décembre 2015, 197 pays se sont réunis, à l’occasion de la COP 21 à Paris, pour adopter l’Accord de Paris. Cet accord à pour but de réduire, de façon significative, les émissions mondiales de gaz à effet de serre et à limiter à 2 °C l’augmentation de la température mondiale au cours du siècle. La température réellement espérée serait, en fait, de 1,5 °C. Sur 195 signatures, 189 états ont ratifié l’accord. Le 4 novembre 2016, cet accord est entré en vigueur.
Chaque pays s’engage, dés lors, à mettre en œuvre, sur le long terme, les mesures adéquates comme précisées lors de la COP 24 en 2018 afin de contribuer à la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Chaque nation accepte de considérer la lutte contre les changements climatiques et le réchauffement planétaire comme une priorité absolue dans son développement et celui de son économie.
L’Accord de Paris est officiellement entré en vigueur le 4 novembre 2016.
En 2018, les participants à la COP 24, qui s’est tenue à Katowice, en Pologne, ont adopté un réglement détaillé énonçant les modalités opérationnelles de l’Accord de Paris.
A noter , toutefois, qu’en 2017, l’Amérique de Donald Trump et la Chine, qui sont pourtant les deux plus gros émetteurs de gaz à effet de serre du monde, refusent de prendre part à cet accord.
L’Accord de Paris c’est :
- des températures mondiales en dessous de 2° C (3,6 °F) ,d’ici la fin de ce siècle, par rapport à l’époque préindustrielle.
- 1,5 °C chaque année par la suite.
- Un objectif de neutralité carbone en atteignant un équilibre entre les émissions de gaz à effet de serre et leur absorption par les moyens naturels tels les forêts.
- des réunions tous les 5 ans, à compter de 2023, pour vérifier l’adéquation des engagements pris par chaque pays aux mesures mises en pratique.
- Des financements accordés aux pays pauvres pour leur permettre de s’adapter aux changements climatiques et de passer aux énergies renouvelables.
En présence de l’urgence climatique, chaque état portera sa part de responsabilité mais sera, toutefois, différenciée. En effet, l’accord prend en compte la situation spécifique de chaque état en termes de capacités et de contextes différents. En effet, les niveaux de développement différent ainsi que les besoins spécifiques des pays particulièrement vulnérables. En plus des aides financières, les pays industrialisés s’engagent à rendre plus faciles les transferts de technologie, et plus largement la transition vers une économie décarbonée.
Publié le 23/02/2021 14:45
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